vendredi 9 novembre 2012


Euros : les nouveaux billets illustrés par le visage de la déesse « Europe » ne sont pas de bon augure !

Mario Draghi, le président de la BCE, vient de dévoiler une série de billets en euros à l’effigie de la déesse Europe présentée comme « une déesse grecque », ce qui doit être nuancé. Europe est en effet une déesse de la mythologie grecque mais elle était la charmante fille d’un roi phénicien.

Zeus, avec sa fâcheuse habitude d’aller tromper partout sa femme Héra (elle était aussi sa sœur !) qui n’appréciait pas du tout, ne dédaignait pas les amourettes avec les humaines. Il s’éprit d’Europe et pour la séduire se transforma en un splendide et doux taureau qui vint à la nage batifoler avec elle sur la jolie plage de sable fin de Tyr.

Europe s’enthousiasma pour ce beau bovin (Zeus, premier des bobos !) si gentil et ne résista pas à sa proposition de monter sur son dos, se retrouvant alors très vite, grâce à sa nage puissante, sur le rivage de la Crête. On sait comment les choses se terminent, et c’est ainsi que la bonne enfant du Liban enfanta de ce Zeus tauréifié deux demi-dieux, Minos et Rhadamante, qui, selon certains récits de la mythologie, devinrent avec leur demi-frère Éaque les redoutables juges des morts aux Enfers.

Même si elle était mignonne et pas si mauvaise fille, on ne peut tout de même oublier qu’Europe n’avait pas résisté à une tentation zoophile et, comme elle, sa belle-fille Pasiphaé, mère du minotaure engendré à son tour par le taureau envoyé par Poséidon.

Ainsi peut-on se demander si, avec l’exaltation de cette pauvre Europe, cela ne va pas produire quelques effets monstrueux et s’il n’y a pas aussi, dans la décision de la BCE d’en réactualiser le mythe, comme une manœuvre d’influence subliminale de promotion de l‘orientation sexuelle zoophile. Sans compter qu’ayant déjà connu la vache qui rit, on pourrait bien avoir des taureaux gays…