Paris le 17 octobre 2012
Les avocats de l'Agrif communiquent:
Le
Bloc identitaire s'attribue de manière stupéfiante et contre la vérité l'action
judiciaire menée contre Houria BOUTELDJA par l'AGRIF.
Dans un communiqué du 17
octobre 2012, le bloc identitaire prétend qu'il a "assigné" "Houria
Bouteldja en justice pour ses propos sur les "sous-chiens" voici
moins d'un an" alors que
c'est l'AGRIF qui a, seule, mené cette action devant les tribunaux depuis 4 ans
!
Il s'agit là d'une récidive de
récupération mensongère puisque le Bloc identitaire avait déjà prétendu le 1er
octobre 2011 en parlant d'Houria BOUTELDJA : "
nous la ferons condamner à Toulouse !"
Dans le même communiqué du 17
octobre 2012, le Bloc identitaire fait état de la récente mise en examen de
Saïd BOUAMAMA pour le livre « NIQUE LA FRANCE », mais également de
celle de Saïdou, chanteur et auteur du morceau de rap « NIQUE LA
FRANCE ». La simple objectivité aurait justifié de mentionner que ces mises en examen l'ont été du fait de
la seule action judiciaire de l'AGRIF sans laquelle rien ne serait advenu.
S'il est bien entendu que
personne n'a le monopole du combat pour le respect de l'identité française et chrétienne, ce combat ne
peut se faire au détriment de la vérité et au prix du mensonge : or, l'AGRIF
est, depuis 25 ans, la seule association qui lutte devant les tribunaux.
Ce combat a un prix : celui du
travail continuel et acharné de son Président Bernard ANTONY, de ses
vice-présidentes Jeanne SMITS et Cécile MONTMIRAIL, de ses permanents, de ses
adhérents et militants pour réunir les pièces des dossiers, celui du travail
d’analyse juridique et procédurale dans une matière technique et pointilleuse
et de la vigilance constante de ses
différents avocats pour ne pas laisser s'enliser les plaintes portées et ne pas
laisser prescrire les affaires dont les juridictions sont saisies, celui du travail d'argumentation écrite parfois
sur des dizaines de pages pour réfuter la dialectique de nos adversaires qui
pratiquent un antiracisme à sens
unique.
Un dossier porté par l'AGRIF
devant les tribunaux, ce sont des années d'enquête, d'instruction, d'argumentation, avant d'aboutir à une première comparution. Ce sont des
dizaines d'heures de travail, ce sont les frais de justice nécessaires au soutien et au maintien de
ces actions.
Qui assume tout cela sinon
l’AGRIF, ses responsables, permanents et avocats ?
Ainsi, quand le Bloc
identitaire prétend que c'est lui qui a assigné Houria BOUTELDJA en justice, il
s'agit non seulement d'un mensonge éhonté qui le décrédibilise totalement, mais
il s'agit encore d'une grave injustice qui relève d'une parfaite indécence.
Pierre-Marie BONNEAU, avocat à la Cour de
Toulouse.
Jérôme TRIOMPHE, avocat à la Cour de
Paris.
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