jeudi 18 octobre 2012



Paris le 17 octobre 2012
Les avocats de l'Agrif communiquent:

Le Bloc identitaire s'attribue de manière stupéfiante et contre la vérité l'action judiciaire menée contre Houria BOUTELDJA par l'AGRIF.


Dans un communiqué du 17 octobre 2012, le bloc identitaire prétend qu'il a "assigné" "Houria Bouteldja en justice pour ses propos sur les "sous-chiens" voici moins d'un an" alors que c'est l'AGRIF qui a, seule, mené cette action devant les tribunaux depuis 4 ans !
Il s'agit là d'une récidive de récupération mensongère puisque le Bloc identitaire avait déjà prétendu le 1er octobre 2011 en parlant d'Houria BOUTELDJA : " nous la ferons condamner à Toulouse !"

Dans le même communiqué du 17 octobre 2012, le Bloc identitaire fait état de la récente mise en examen de Saïd BOUAMAMA pour le livre « NIQUE LA FRANCE », mais également de celle de Saïdou, chanteur et auteur du morceau de rap « NIQUE LA FRANCE ». La simple objectivité aurait justifié de mentionner que ces mises en examen l'ont été du fait de la seule action judiciaire de l'AGRIF sans laquelle rien ne serait advenu.

S'il est bien entendu que personne n'a le monopole du combat pour le respect de l'identité française et chrétienne, ce combat ne peut se faire au détriment de la vérité et au prix du mensonge : or, l'AGRIF est, depuis 25 ans, la seule association qui lutte devant les tribunaux.

Ce combat a un prix : celui du travail continuel et acharné de son Président Bernard ANTONY, de ses vice-présidentes Jeanne SMITS et Cécile MONTMIRAIL, de ses permanents, de ses adhérents et militants pour réunir les pièces des dossiers, celui du travail d’analyse juridique et procédurale dans une matière technique et pointilleuse et de la vigilance constante de ses différents avocats pour ne pas laisser s'enliser les plaintes portées et ne pas laisser prescrire les affaires dont les juridictions sont saisies, celui du travail d'argumentation écrite parfois sur des dizaines de pages pour réfuter la dialectique de nos adversaires qui pratiquent un antiracisme à sens unique.

Un dossier porté par l'AGRIF devant les tribunaux, ce sont des années d'enquête, d'instruction, d'argumentation, avant d'aboutir à une première comparution. Ce sont des dizaines d'heures de travail, ce sont les frais de justice nécessaires au soutien et au maintien de ces actions.
Qui assume tout cela sinon l’AGRIF, ses responsables, permanents et avocats ?

Ainsi, quand le Bloc identitaire prétend que c'est lui qui a assigné Houria BOUTELDJA en justice, il s'agit non seulement d'un mensonge éhonté qui le décrédibilise totalement, mais il s'agit encore d'une grave injustice qui relève d'une parfaite indécence.


 Pierre-Marie BONNEAU, avocat à la Cour de Toulouse.
Jérôme TRIOMPHE, avocat à la Cour de Paris.

Agrif 70, boulevard Saint Germain 75005 Paris – agrif@wanadoo.fr