Réflexions de Bernard
Antony, président de l’Institut du Pays libre :
Tuerie
des diplomates américains à Benghazi et embrasement islamique : il serait
temps d’en finir avec la criminelle stupidité des politiques américaines et
européennes et de considérer la réalité de l'islam.
Les événements meurtriers de Benghazi et la fanatisation des
foules islamiques en Égypte et ailleurs à propos d’un médiocre film sur Mahomet,
ressorti d’une niche internet, appellent d’abord les rapides considérations
suivantes :
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1)
C’en est bien fini de l’illusion et des mensonges politico-médiatiques sur un
soi-disant « printemps arabe » vers la démocratie et la liberté.
Nous l’avions aussitôt dénoncé comme une sinistre plaisanterie. Car ni en Tunisie,
ni en Égypte, ni en Libye, n’apparaissait la moindre revendication et le
moindre espoir d’établissement d’une véritable liberté religieuse et d’une
égalité civile pour les non-musulmans.
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2)
L’ambassadeur américain qui, dans la foulée du patron sur ce dossier de
la diplomatie française, l’irresponsable Bernard-Henri Lévy, s’était très
impliqué dans un soutien irresponsable à une prise de pouvoir par des
islamistes encore pires que le dictateur Khadafi, a payé cela de sa vie avec trois
fonctionnaires. La politique américaine demeure en effet dans l'accablante
continuité de sa stupidité criminelle depuis l’élimination du Shah d’Iran et
dans la permanence de son alliance de dupes avec l’islamisme sunnite (aussi
pernicieux que le chiite), partout fanatisé notamment sous l’impulsion et le
financement de l’Arabie Saoudite.
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3)
On mesure une nouvelle fois combien l’univers mental et culturel des masses
musulmanes est bien différent de celui des peuples d’occident déchristianisés
et pas encore majoritairement islamisés. Les musulmans considèrent comme d’insupportables
sacrilèges la moindre représentation de
leur « prophète » dont pourtant leurs livres « saints » et
biographies (Hadiths et Sira) transmettent avec beaucoup de crudité la réalité
d’un chef guerrier, conquérant, impitoyable, cruel, et sexuellement sans cesse
très exigeant…
Ce qu’ils considèrent comme une atteinte
à leur croyance par quelque individu entraîne de gigantesques émeutes et
manifestations hystériques contre tout l’Occident et hélas des agressions
contre les chrétiens d’Orient qui ne sont pour rien dans l’élaboration de dérisoires
films sur internet en Amérique.
En regard de cela, alors que l’on
fait déferler contre le christianisme, avec beaucoup de financement public ou
privé, tous les spectacles possibles d’immondices et de pornographie
blasphématoire, les chrétiens dont les légitimes indignations et manifestations
n’ont rien à voir avec la violence terroriste, n’ont même plus chez eux la ressource
d’une protection de la justice contre l’injure, la diffamation, la haine.
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4)
Ce qui résulte des « printemps arabes » devrait interdire toute intervention
occidentale en Syrie. Le régime des
Assad, père et fils, a été certes celui d’une continuité atroce, criminelle,
terroriste, notamment contre la France et dans l’occupation du Liban. Comment
était-il d’ailleurs possible pour Mr Sarkozy de convier Bachar el Assad un
Quatorze Juillet à assister au défilé de notre armée, dans le mépris cynique de
nos paras du Drakkar, de nos autres soldats, et de nos diplomates assassinés ?
Mais aujourd’hui, aider un camp syrien
contre l’autre, c’est choisir le mal contre le mal. La solution la moins pire
pour la Syrie serait celle d’une partition, sous couvert de solution fédérale. Oui,
toute intervention militaire après l’échec de l’Afghanistan et l’aberration BHL
en Libye relèverait d’une criminelle folie.
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5)
Quant à l’attitude vis-à-vis de l’islam, elle devrait s’ordonner ainsi :
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Politique
de réclamation constante aux États islamiques de l’application concrète de la
liberté religieuse et des libertés civiles sans plus de contraintes pour les
chrétiens que pour les musulmans.
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Protection
chez nous de la liberté entière de débat, d’exégèse, de critique et de réfutation
de l’islam, et de la sécurité des musulmans convertis au christianisme ou ne
professant plus aucune religion.
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6)
Un dernier point enfin, le plus grave : compte tenu de l’extrême susceptibilité
des foules musulmanes et de la violence des réactions de leurs
organisations et États, faut-il désormais bannir toute étude historique, toute
recherche et présentation de la vérité sur le prophète Mahomet, personnage
historique et qui, à l’occasion, rappelait lui-même qu’il n’était qu’un homme
même si à maintes reprises le Coran ordonne « obéissez à Dieu et à son
prophète » ?
Faut-il consentir à ne l’aborder que
comme l’islam l’autorise, c’est-à-dire avec une révérencieuse prudence ? Ne
serait-ce pas là une atteinte à la liberté de recherche et même à la liberté tout court, une formidable régression ?
Parce que l’islam a beaucoup de pétrole, faut-il que toute l’humanité
accepte d’entrer en dhimmitude ?