BIENVENUE ICI À MAURICE CALMEIN !
Absolument débordé par les causes de l'AGRIF et la préparation de la veillée du 13 octobre, je suis très heureux d'accueillir sur mon blog les excellentes considérations de mon vieil ami Maurice Calmein depuis nos années universitaires ; Maurice, qui a été avec Pierre Dimech le fondateur du Cercle Algérianiste, oeuvre aussi très courageusement pour les chrétiens d'Orient et comme nous contre le racisme anti-humain.
Mariage homo : Le débat est ouvert
Créé à l’initiative de l’association Villefranche Demain, le
Comité pour la défense de la famille et de la société française lance une
pétition contre le projet du gouvernement d’autoriser le « mariage »
entre personnes du même sexe et leur droit d’adopter des enfants. Il demande
également qu’un referendum soit organisé sur cette question grave afin que
l’ensemble des Français puissent s’exprimer.
Tribune libre
Pour Maurice Calmein, président de Villefranche Demain,
c’est non !
L’homosexualité ne concerne que
5% des Français et parmi ceux-ci, beaucoup ne demandent ni le mariage ni
l’adoption et désapprouvent même tout le tintamarre fait autour de leur
penchant. Mais, une fois de plus, une vaste campagne de désinformation a été
lancée sous la pression d’un lobby avec le relais de la presse
« progressiste » et d’une partie de la classe politique. Et une fois
de plus, on ment aux Français en publiant un sondage qui prouverait qu’une
majorité d’entre eux sont favorables à ces prétendues « avancées
sociétales » alors qu’on omet de donner la réponse à l’une des questions
de ce sondage qui montre que 67% des Français sont contre l’adoption d’enfants
par des « duos » d’homosexuels.
Silence aussi sur d’autres sondages
qui révèlent l’opposition de nos concitoyens à ce projet. Autre exemple de
désinformation : Il est fréquent d'entendre dire
que l'homoparentalité serait toujours mieux que de laisser un enfant dans un
orphelinat. C'est faux ! Car il y a plus de couples hétérosexuels demandeurs
d’enfants que d'enfants adoptables De plus, il faut savoir que beaucoup
d’enfants français placés en institution ne sont pas adoptables et qu'un nombre
important de pays (la Russie par exemple) proposant des enfants à l'adoption internationale
refuse d'accorder le transfert de l'enfant vers un pays ayant légalisé
l'adoption par des homosexuels.
Le 15 août, télés, radios et journaux ont abondamment donné la parole à
ceux qui critiquaient l’invite à la prière lancée par Mgr Vingt-Trois qui
rappelait simplement que l’enfant n’est pas un jouet et doit être élevé par un
père et une mère. Aussitôt fusaient les accusations d’homophobie, ce mot
inventé pour montrer que ceux qui n’approuvent pas le « mariage »
homo et l’homo-parentalité sont des anormaux, des malades puisque atteints
d’une phobie. Le lobby homosexuel veut échapper à tout vrai débat en taxant
d'homophobe quiconque s'oppose à ses revendications les plus folles.
Car ces « nouvelles normes »
sociétales font l’objet depuis plusieurs années d’actions de communication à
grande échelle : Le terme « gay » imposé pour désigner les
homosexuels, plus sympathique et qui sonne plus « gai » ;
l’enseignement de la théorie du genre à l’école, c’est-à-dire le droit pour
chacun de choisir son orientation sexuelle au mépris de la nature ; le
modèle donné dans tous les feuilletons télévisés français avec l’inévitable
couple de gentils « gays », assumé et reconnu ; la
discrimination grandissante dans certaines sphères, et même l’exclusion, sous
prétexte d’une homophobie assimilée au racisme.
Jusqu’à présent, l’humanité
était composée d’hommes et de femmes. Elle serait désormais divisée en
homosexuels et hétérosexuels. Exit Eve, exit Adam !
Et pourtant, dans la période
de crise que nous traversons et face aux nombreux dangers qui guettent notre
jeunesse, la famille n’est elle pas le meilleur refuge ? Cellule de base
de la société, elle donne aux enfants les repères nécessaires et rassurants,
notamment à travers le modèle parental père/mère. Certes, l’homosexualité
est un fait, elle existe depuis que le monde existe et il ne s’agit pas de la
stigmatiser. Chacun est libre de ses comportements sexuels mais à la condition
qu’ils ne nuisent pas à autrui et en particulier aux enfants. Ce qui est
critiquable, ce n’est pas l’homosexualité en elle-même mais cette volonté d’en
faire la promotion, en particulier dans les jeunes esprits, et de chercher à
faire évoluer l’ensemble de la société et ses institutions en fonction de cette
exception comportementale.
Le projet que le gouvernement
s’apprête à déposer au Parlement ne peut que contribuer un peu plus à la
destruction de notre société. Le mariage est l’union d’un homme et d’une femme
en vue de la fondation d’une famille et l’adoption d’un enfant doit avoir pour
objectif le bien-être de l’enfant et non la satisfaction d’un quelconque droit
affectif égoïste. Le droit de l’enfant doit primer sur le droit à
l’enfant.
La famille, qui correspond à
un modèle et à une définition précise, ne saurait être dévoyée dans une quelconque « évolution »
sous la pression d’un lobby largement minoritaire.
Dans
leurs outrances, les revendications du lobby homosexuel, appuyées par des
promesses politiques démagogiques, sont, hélas, le reflet d’un chacun-pour-soi
représentatif du mal-être de notre société occidentale. Plutôt que de les
satisfaire, il serait préférable de rappeler les repères essentiels et la
nécessaire cohésion de notre société dont la famille reste la pierre angulaire.
Avis aux apprentis sorciers : En cassant tous nos repères (famille,
nation, religion, identité culturelle, langue), on joue avec le feu et on
prépare des lendemains dramatiques.