Bernard Antony, président de l’AGRIF, communique :
À
Toulouse, le 12 septembre, mon procès en diffamation contre Caroline Fourest.
Le procès que j’ai intenté à Caroline Fourest pour sa
diffamation à mon endroit dans le journal Le Monde du 5 novembre 2011 viendra à
la fin de cet été devant le tribunal de Toulouse, le 12 septembre.
Caroline Fourest m’y imputait d’avoir été « un allumeur
de mèche » dans l’affaire de l’incendie en 1988 du cinéma Saint-Michel
médiatiquement orchestrée contre moi et l’AGRIF que je développais alors. Elle
écrivait cela au mépris du fait qu’elle sait bien que ni la police ni le juge d’instruction
enquêtant sur cette affaire ne me suspectèrent si peu que ce soit d’une
quelconque responsabilité et ne virent même pas l’intérêt de m’entendre.
Caroline Fourest, qui dans « Charlie-Hebdo » n’hésite
pas à écrire qu’elle ne verrait « pas d’inconvénient à redonner les
chrétiens aux lions », dispose d’immenses tribunes médiatiques alors que
je n’en ai aucune. Elle n’a cessé sans fair-play de s’attaquer à moi, sans que
je sois jamais invité à lui répliquer, en m’imputant de fantasmagoriques
influences.
Collaboratrice du Monde, elle est désormais une diva
médiatique, sourcilleuse vestale du « politiquement correct » de France-Inter
dans l’équipe de son directeur Philippe Val.
Ce dernier, ancien directeur du délicat organe de presse
spécialisé dans le porno-blasphématoire, a été, comme on a pu le lire un peu
partout, nommé à ce poste de notre radio nationale comme le souhaitait,
paraît-il fortement, madame Carla Bruni-Sarkozy. Cette dernière, lit-on encore,
se plaint désormais, pauvre tête de linotte, de l’acharnement des journalistes
contre son époux.
Le 12 septembre, j’aurai la satisfaction de regarder Caroline
Fourest droit dans les yeux, sans haine, dans une exigence de simple justice et
dans l’espérance qu’elle extirpe un jour d’elle-même la trop grande méchanceté
qui l’habite.