mercredi 4 juillet 2012


Bernard Antony, président de l’AGRIF, communique :

À Toulouse, le 12 septembre, mon procès en diffamation contre Caroline Fourest.

Le procès que j’ai intenté à Caroline Fourest pour sa diffamation à mon endroit dans le journal Le Monde du 5 novembre 2011 viendra à la fin de cet été devant le tribunal de Toulouse, le 12 septembre.

Caroline Fourest m’y imputait d’avoir été « un allumeur de mèche » dans l’affaire de l’incendie en 1988 du cinéma Saint-Michel médiatiquement orchestrée contre moi et l’AGRIF que je développais alors. Elle écrivait cela au mépris du fait qu’elle sait bien que ni la police ni le juge d’instruction enquêtant sur cette affaire ne me suspectèrent si peu que ce soit d’une quelconque responsabilité et ne virent même pas l’intérêt de m’entendre.

Caroline Fourest, qui dans « Charlie-Hebdo » n’hésite pas à écrire qu’elle ne verrait « pas d’inconvénient à redonner les chrétiens aux lions », dispose d’immenses tribunes médiatiques alors que je n’en ai aucune. Elle n’a cessé sans fair-play de s’attaquer à moi, sans que je sois jamais invité à lui répliquer, en m’imputant de fantasmagoriques influences.

Collaboratrice du Monde, elle est désormais une diva médiatique, sourcilleuse vestale du « politiquement correct » de France-Inter dans l’équipe de son directeur Philippe Val.

Ce dernier, ancien directeur du délicat organe de presse spécialisé dans le porno-blasphématoire, a été, comme on a pu le lire un peu partout, nommé à ce poste de notre radio nationale comme le souhaitait, paraît-il fortement, madame Carla Bruni-Sarkozy. Cette dernière, lit-on encore, se plaint désormais, pauvre tête de linotte, de l’acharnement des journalistes contre son époux.

Le 12 septembre, j’aurai la satisfaction de regarder Caroline Fourest droit dans les yeux, sans haine, dans une exigence de simple justice et dans l’espérance qu’elle extirpe un jour d’elle-même la trop grande méchanceté qui l’habite.