Paris, le 6 mai 2012, 18 heures.
Bernard Antony, président de l'Institut du Pays Libre, communique:
Je
vois sans affliction Nicolas Sarkozy quitter le devant de la scène politique.
Mais je ne me réjouis pas de voir le socialiste François Hollande lui succéder
à l’Elysée. Les paroles et les promesses de campagne électorale du Président
« sorti » n’ont pas rattrapé les dommages ou l’insuffisance de ses
actes et de ses promesses non tenues.
Comme
je l’avais annoncé, j’ai voté ce jour pour lui sans aucun enthousiasme au
second tour de l’élection considérant sa présence à l’Elysée comme un
« moindre pire » par rapport à la politique que va mener François
Hollande avec l’équipe idéologique que l’on sait.
Le
parti socialiste et toute la gauche et l’extrême gauche avec lui disposent
désormais dans notre pays de la Présidence de la République, de celle du Sénat,
de celles de tous les Conseils régionaux sauf l’Alsace, des deux tiers des
Conseils généraux, de la mairie de Paris et de celles d’une majorité de villes
dont Lille, Lyon, Toulouse, Nantes.
La
gauche et l’extrême gauche dominent totalement les médias, les syndicats,
l’éducation, la culture et la magistrature.
Pour
des gens comme moi, il n’était pas facile aujourd’hui de voter pour M. Sarkozy
dont nous avions dénoncé pendant cinq ans les abandons de souveraineté
nationale, les aberrations de la politique étrangère, la soumission de
l’Education nationale à l’idéologie marxiste et à la culture de mort, et celle
de la culture à toutes les déliquescences et abominations subventionnées de la
chienlit bobo-gaucho-friquée. Mais le socialisme désormais au plus haut niveau
du pouvoir s’apprête à aller encore plus loin et plus vite dans des politiques
encore plus anti-nationales et liberticides. Je crains que ceux qui,
aujourd’hui, à droite, ont voté Hollande, se sont abstenus ou ont voté blanc,
par exaspération ou calcul stratégique sur les vertus positives du chaos ne
s’en mordent les doigts. J’aimerais tant me tromper.
L’Institut
du Pays Libre donnera bien sûr des consignes de vote pour les élections
législatives. Nous ne tiendrons pas compte des étiquettes. Nous inviterons à
voter pour ne pas élire les plus nuisibles et les plus bêtes ; nous
voterons pour les plus patriotes et les plus respectueux de l’âme et des valeurs
chrétiennes de la France, pour les plus courageux et les plus compétents parmi
les candidates et candidats, qu’ils soient du Front National, du Parti de la
France, de diverses ligues et mouvements, voire de l’UMP.