jeudi 26 avril 2012


Voici pourquoi je suis de bonne humeur !

Travaillant beaucoup depuis plusieurs semaines sur un livre plutôt iconoclaste sur Jean Jaurès, dont les socialistes célébreront dans 2 ans le centenaire de la mort, je m’exprime trop peu sur ce blog.
Mais, après le point final sur Jaurès, je m’efforcerai de m’y exprimer plus régulièrement. En attendant, je tiens tout de même à communiquer sur l’actualité, et notamment électorale. D’autant plus que, non pas hélas pour la France, mais pour l’évidence de la justesse des positions de l’Institut du Pays Libre, je suis optimiste.
Chaque jour m’amène à la constatation que beaucoup viennent sur notre position claire « d’utilisation d’un bulletin Sarkozy pour ne pas voter Hollande ». Je l’ai dit, je comprends d’autres positions et je ne me fâcherai pas avec ceux qui, comme nous, mus par la seule recherche du bien français, veulent d’un autre vote ou préfèrent ne pas voter.
J’ai tout de même été surpris de la tempête dans quelque bénitier qu’a soulevée ma position imagée de voter pour le « moindre pire » ; comme, selon moi, le « moindre mal » est presque partout perçu comme l’équivalent d’un presque bien, j’ai employé une formule plus nette pour exprimer ce que je crois, à savoir que, comme dans l’Enfer de la Divine comédie, il y a des cercles, des degrés dans le gouffre de l’effondrement politique.
Je ne savais pas, moi pauvre paysan de la Garonne, que je n’étais pas théologiquement, moralement, scolastiquement, thomistement correct. Comme quoi, mieux vaut ne pas écrire en politique sans la Somme du grand Saint à portée de constante vérification.
Il y eut des époques, il est vrai, et sur ce point je rejoins les positions laïques de Marine, où l’on vous faisait griller pour pas plus que cela ! Pour certains, à l’évidence, je suis semble-t-il plus hérétique encore que ce fieffé païen d’Alain de Benoist. Cela me rappelle le temps où les mêmes inquisiteurs, sinon leurs frères, me reprochaient d’utiliser le « concept maçonnique » (sic !) de solidarité ; concept pourtant très cher au grand penseur contre-révolutionnaire espagnol Donoso Cortes, mais ils ne le connaissaient pas, et cher encore à Jean-Paul II et à toutes les résistances solidaristes anticommunistes, russe, polonaise et autres, mais ils s’en méfiaient.
Quoi qu’il en soit, je lis non sans malice que les offusqués par le moindre pire, clercs ou laïques, en viennent, c’est le gag, à écrire, sans l’écrire, tout en l’écrivant (champions, les cathos !) à prôner sans le prôner tout en le prônant le vote pour Sarkozy.
Alors, à la lecture de ce qui précède, ma collaboratrice Améline de Pinsaguel me dit que je vais encore en vexer quelques-uns. Mais c’est ainsi, je suis gascon et j’aime manifester un peu d’humeur, ce qui n’est pas de l’offense, car ce n’est pas bien méchant et après tout notre religion n’est-elle pas celle du pardon des offenses ?
Cela dit, si je suis ainsi dans la gaieté, (pas celle des « gays » si commune dans tous les partis sans exception), c’est parce que dans dix jours, quel que soit le résultat de ce fichu scrutin par lequel on désigne le kamikase qui veut nous diriger, on commencera à vérifier la justesse de la position politique de l’Institut du Pays libre.

Notre université d'été.
Je crois dans cette optique que l’université d’été du Centre Charlier et de Chrétienté-Solidarité sera très féconde. Précisons ici à nouveau qu’elle est réservée en priorité aux cadres et jeunes militants de nos organisations.

 Lourdes 20 au 27 juillet 2012

Université d’été
Centre Charlier et Chrétienté-Solidarité

Principes d’une doctrine politique et sociale pour notre temps

 Quatre thèmes : conférences suivies de tables rondes et débats

 I La patrie et l’universel.
Ni nationalisme xénophobe, ni cosmopolitisme mondialiste : patriotisme français et unité européenne à la lumière de l’universalisme chrétien.

II Ni socialiste, ni libérale : la voie solidariste.

III Respecter la nature mais d'abord la vie et la nature humaine: l'écologie chrétienne.

IV Les limites de la liberté religieuse et politique face à la réalité politico-sociale de l’islam, théocratie totalitaire.

A la veillée :
-        Histoire de Lourdes et du comté de Foix, de Béarn et Bigorre. Gaston Phoebus, un précurseur de l’Etat moderne.
-         Sainte Bernadette et les miracles de Lourdes.
-         Itinéraires de conversion de l’islam au Christ : témoignages.
-         Les génocides des chrétiens d’Orient.
-         L’agonie de l’Algérie française.

D’ores et déjà prévus pour parler dans les conférences, tables rondes et veillées :
Sophie Kelbrener, Cécile Montmirail, Jeanne Smits, Marie-Geneviève Soleil, Bernard Antony, Joseph Le Bosquet, Yves Daoudal, Pierre Henri.

Messes : dans la chapelle du lieu de l’université et aussi dans le Sanctuaire de la grotte, célébrées par l’abbé Christian Gouyaud.

Deux journées de sorties dans le parc national des Pyrénées, avec deux niveaux de marche (promenade facile ou randonnée dirigée et encadrée).

Coût et hébergement :
-         En chambre double (tout confort) : 290€ / personne ( enfants de 3 à 12 ans : 150€ ; moins de 3 ans : gratuit)
-         Seul en chambre (très peu de disponibilités) : 370€ / personne
-         En « bungalows » (quatre couchages ; lavabos, douches et wc à l’extérieur) : 210€ / personne ( enfants de 3 à 12 ans : 110€ ; moins de 3 ans : gratuit)

Les prix couvrent la pension complète et les frais divers d’organisation.
Lieu :À trois kilomètres du sanctuaire. Grand air et grand calme. Vue sur les Pyrénées.

N.B. - Merci, comme chaque année, aux généreux donateurs nous permettant éventuellement de consentir une réduction aux moins fortunés (jeunes gens, familles)
-         Accueil possible en gare de Lourdes.
-         Prévoir vêtements et chaussures de marche ou de randonnée
-         Participants : l’université est prioritairement réservée aux cadres et jeunes militants de nos organisations.
-         Pour les nouveaux, adresser un courrier de simple demande de participation mentionnant : l’État civil (situation familiale, âge, profession, activité militante, civique ou caritative), l’adresse postale et électronique et le téléphone.

Renseignements:
Centre Charlier 70, boulevard Saint Germain 75005 Paris
01 40 51 74 07 - chretientesolidarite.fr@gmail.com