Sur les crimes de l’islamiste « franco-algérien » Mohamed Merah les révélatrices considérations de la « franco-algérienne » Houria Bouteldja.
Dans un communiqué en date du 23 mars, la présidente du PIR (Parti des Indigènes de la République) Houria Bouteldja, poursuivie par l’Agrif pour ses propos racistes sur les « sous-chiens à rééduquer», s’est livré à une très intéressante et explicite tentative de récupération dialectique des crimes de son compatriote « franco-algérien » Mohamed Merah.
Elle tient d’abord à exprimer aux familles « maghrébines, juives et antillaises » que le PIR est en deuil.
Elle a jugé bon de ne pas écrire « familles françaises » ce qu’elles sont toutes ! Elle déclare ressentir de la colère et de l’amertume « contre l’acte de ce jeune homme qui prétendait agir pour les causes palestinienne et afghane. Par son acte il dénature la finalité de ces justes causes, il embrouille le message »… Houria Bouteldja explique que « le délire vengeur » de Mohamed Merah ne vient pas du néant. « Sa terrible violence, écrit-elle, s’est nourrie depuis des années de la raison froide des guerres meurtrières menées par les grandes puissances en Afghanistan, en Irak et ailleurs avec le soutien de l’État d’Israël ».
Elle commente : « Comment pouvait-on ne pas prévoir qu’un jour tout cela mènerait à des actions violentes dont les français juifs, constamment identifiés par la propagande israélienne au sionisme, seraient la cible ? »
Cela n’est peut-être pas une stricte justification des crimes terroristes de Montauban et Toulouse, mais n’est-ce pas tout de même une très indulgente explication!
La conclusion vaut aussi d’être méditée. Selon elle, « Behring Breivik et Mohamed Merah ne sont pas des accidents en terre d’Europe. Ils sont l’expression de l’incroyable désordre généré par le système impérialiste et raciste ». (sic !)
Ainsi, quoique profitant de tous les avantages de notre nationalité, Houria Bouteldja n’exprime pas un mot de solidarité française pour nos soldats de toutes origines qui se battent en Afghanistan face aux combattants fanatiques de la forme la plus extrême de la théocratie totalitaire islamiste. Mais la lutte contre l’esclavagisme taliban que les femmes afghanes et tant d’autres de par le monde subissent n’est pas son affaire. Ce ne sont pas les fous meurtriers d’Allah qu’elle veut « rééduquer » mais les « sous-chiens » de Français !
C’est sans plaisir particulier mais parce que c’est notre devoir de défenseur des Français de toutes origines et de la dignité humaine que nous la retrouverons bientôt au Palais de Justice de Toulouse.
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