mardi 6 mars 2012

Bernard Antony, président de l'Institut du Pays Libre, Communique:
Marine Le Pen agressée ignoblement sur Brasillach par l’indécent Michel Field !
Que ne l’a-t-elle renvoyé dans ses buts en lui causant d’Aragon, de Sartre, Picasso et autres ordures morales des collaborations Hitlero-stalinienne ?
Hier au soir, dans un débat qui devait porter sur les élections présidentielles et dont Marine Le Pen était l’invitée avant Luc Mélenchon, le journaliste Michel Field, ancien vociférateur gauchiste et militant en bas de résille de différentes causes péripatéticiennes sur les fronts du bois de Boulogne, s’est livré contre elle à une indécente et révoltante agression.
Quoique pas inconditionnel de Marine Le Pen pour des raisons de non adhésion à certains de ses thèmes d’inspiration étatiste et socialiste, je tiens à exprimer en l’occurrence mon indignation et entière solidarité avec elle face à cette attaque d’un impudent dinosaure lénino-trotskiste sans repentance aucune pour la collaboration de son clan idéologique avec le plus gigantesque système d’extermination de tous les temps.
L’attaque venait à propos de je ne sais quelle citation de Robert Brasillach par Jean-Marie Le Pen. On peut, comme moi, regretter la ligne collaborationniste de cet indubitable grand écrivain qui, fusillé encore très jeune en 1945, n’avait sans doute pas livré l’essentiel de l’œuvre que son grand talent laissait pressentir.
Mais Robert Brasillach qui s’était livré à la police pour ne pas laisser en prison sa mère prise en otage tant qu’il ne se livrerait pas, fit face tranquillement à ses accusateurs et affronta la mort avec un grand courage salué notamment par d’éminents écrivains et grands résistants autres que Michel Field.
Quoi que l’on en pense, il paya donc de sa vie son engagement. Il reste aujourd’hui de lui de très beaux romans et plus encore peut-être ses œuvres d’un sens renouvelé et très vivant de la critique littéraire.
Est-il donc interdit de le citer alors que l’on peut, sans aucun risque de lynchage médiatique, écrire que l’on aime des vers d’Aragon ?
Or Aragon ne fut-il pas sur le plan politique une abominable crapule stalinienne ?
Ce surréaliste, surréalistement odieux, encensa en effet d’une manière stupéfiante les exterminations de la tcheka et du guépéou. Il versifia sur « l’éclat des fusillades » et lança, à la mort de Staline, avec des gémissements de pleureuse professionnelle des enterrements siciliens ou orientaux, les stances de son désespoir devant la mort du « plus grand philosophe de l’histoire » qui en fut peut-être, le camarade Mao étant en compétition, le plus grand exterminateur.
Aragon, lui, pour son encensement des exterminations génocidaires, n’a pas été fusillé mais couvert d’honneurs. Comme le furent bien d’autres crapulissimes artistes et penseurs communistes tel Picasso, résistant pendant toute la guerre, non pas au Fouquet’s mais chez Maxim, ou encore le crapoteux Jean-Paul Sartre, certes grand résistant « en son fors intérieur, bien sûr… » mais dans la jouissance de faire jouer ses pièces devant le gratin des officiers de l’armée allemande d’occupation.
Il est un peu dommage que Marine Le Pen, qui a par ailleurs du répondant, n’ait pas répliqué ainsi au venimeux archéo-bolchevique Michel Field au demeurant psychanalytiquement intéressant dans le mode de haine qui l’emportait.