Comme jadis ceux qui dénonçaient (et nous en fûmes très tôt, dès que nous en eûmes l’âge) l’immense abomination du communisme face à ses compagnons de route, collabos et « gogos utiles », nous avons été, depuis la création de Chrétienté-Solidarité avec nos revues, nos livres, nos manifestations, les plus lucides et les plus actifs avertisseurs du danger du tsunami islamique.
Depuis des années encore nous avons mis en évidence la réalité de la formidable menace turque (« Le grand retour ottoman »).
De même, nous avons immédiatement dénoncé la supercherie du pseudo « printemps arabe » tant loué par les fantastiques crétins de la politique et des médias.
Nous avons sans cesse dit, redit, quelquefois devant l’inertie et la bêtise, presque hurlé la vérité sur la véritable nature de l’islam dans sa réalité totalitaire particulièrement atroce dans sa conception de la femme, en tant qu’être inférieur, voué à la soumission totale aux desiderata des hommes sous prétexte de soumission à Dieu.
Voici enfin, il était temps, que certains découvrent par delà les mensonges et inepties de « lèche-babouches » de l’ancien trotskiste Alexandre Adler dans le Figaro, la réalité d’une Turquie de plus en plus islamo-impérialiste et policière.
Voici encore que de pareils sirupeux imbéciles s’aperçoivent qu’en Tunisie, la dictature islamiste qui se met en place va être bien pire que celle du clan Ben Ali moins avide d’une stricte application de la Charia.
Voici enfin que certains découvrent que ce que l’on appelle l’islamisme, et qui n’est que l’islam authentique, l’islam réel, fort de ses masses et du fric de son pétrole, mène les diverses formes d’une guerre à tous les pays non soumis d’Afrique et d’Occident avec la dialectique à usage de nos peuples hébétés permettant de désigner comme des « modérés » ceux qui ne massacrent pas, n’égorgent pas, ne torturent pas, ne violent pas.
Mais quand donc ces « modérés » dénoncent-ils avec vigueur les violations de la liberté religieuse partout dans les pays de régime islamique ? Jamais ! « Nous ne sommes pas des terroristes ou des amis des terroristes » disent-ils quelquefois diplomatiquement.
Et les imbéciles en concluent qu’avec eux l’islam est acceptable, moins sanguinaire. En effet, il est moins douloureux, il suffit pour s’en convaincre de s’y convertir.
Benoît XVI a redit hier, en termes diplomatiques, aux ambassadeurs accrédités auprès du Saint-Siège, que « le terrorisme motivé religieusement n’est pas la vraie nature de la religion » et que « les responsables religieux doivent le répéter avec fermeté ». Ce serait bien en effet un minimum à attendre.
Mais enfin, ne serait-il pas temps, au moins pour les responsables politiques, de constater et faire constater que dans aucun pays d’islam jamais n’a été institué la liberté religieuse (et notamment de conversion réciproque) et l’égalité civile des non-musulmans et des musulmans. Ni en Turquie kémaliste où le fondateur de la laïcité turque a simplement parachevé contre les chrétiens le travail génocidaire des jeunes-turcs, ni dans les régimes baasistes dits encore laïques d’Irak (hier) et de Syrie.
La vérité c’est qu’il n’y aura de printemps arabe, perse, turc, pakistanais et autres, que lorsque l’État garantira le droit à la conversion et au libre droit à une pratique religieuse protégée par la loi.
En attendant cela, les responsables des partis politiques et les candidats aux présidentielles devraient chez nous clamer le droit absolu à la liberté de critique et de réfutation de la théocratie totalitaire islamique. Certains, qui admettent cela en privé, n’ont hélas même pas le minimum de culture nécessaire pour le faire.