mardi 3 janvier 2012

Mes vœux, ici aussi !

Chaque année c’est la même terreur qui recommence, celle des vœux à souhaiter parce que c’est la coutume, en sachant bien les risques du répétitif, du dérisoire, du manque d’originalité, en se disant, après s’être en vain creusé la tête, qu’après tout, dire « bonne année » ça n’est pas méchant, que c’est même gentil, « que ça ne mange pas de pain » comme dit mon boucher.

Alors, après tout, et si je me laissais aller moi aussi, à vous dire simplement « bonne année » ? Et comme cela je serais débarrassé du pensum. Mais ça c’est vraiment trop facile !

J’ai bien pensé alors à vous souhaiter simplement tout ce que vous-même pouvez espérer dans tous les domaines de vos désirs et aspirations légitimes. Mais cela encore c’est un peu facile même si c’est pleinement sincère. D’autant que je sais bien que pour certains les meilleurs vœux à formuler ne pourraient être que ceux du courage et de la persistance dans l’espérance face aux difficultés de la vie et pour certains de la fin de leur vie terrestre.

Mais ici, cher lecteur que je connais peut-être ou que je ne connais pas, je sais bien que ce qui vous motive dans votre visite de ces lignes c’est d’abord l’intérêt que nous partageons pour le devenir de notre France, de nos familles, de nos valeurs pour l’expression de notre foi souvent si injuriée.

Cette année sera pour certains politiques l’occasion de concéder plus ou moins sincèrement de l’intérêt pour ces valeurs sinon de l’attachement ou de la fidélité.

Voici en effet que nous pourrons méditer sur les six siècles qui se sont écoulés depuis la naissance de Jeanne d’Arc notre sainte et héroïne nationale.

Six siècles d’une France sans cesse menacée, toujours à recommencer.

Six siècles d’une chrétienté depuis longtemps déjà en Orient fractionnée, et bientôt en Occident déchirée.

Il y avait alors « grande pitié » au Royaume de France. Il y a aujourd’hui, plus que dans le Danemark d’Hamlet, quelque chose de pourri dans la République française.

A vrai dire, tout a toujours plus ou moins mal marché ici-bas. Pour des raisons initiales que savent les chrétiens. Plus ou moins mal cependant.

Aujourd’hui, après les années de paix relative en France, au moins pour le plus grand nombre, voilà que s’amoncellent différentes menaces sur ce qui demeure de la patrie française et au-delà sur tant de peuples.

Parmi ces menaces est celle de l’islam qui en bien des pays persécute et quasiment éradique ce qui demeure de chrétienté.

Ainsi dans une prison de ce Pakistan auquel nous avons, dans des conditions ignobles, vendu des armes, souffre dans un long martyre la petite Asia Bibi, véritable symbole de tant de persécutions endurées en Asie et en Afrique par les témoins du Christ.

Aujourd’hui les menaces qui pèsent ne sont donc plus sur le seul royaume de France mais sur tous les peuples et pays catholiques et de diversité chrétienne où l’islam étouffe le message de l’Evangile d’amour et de liberté.

Le vœu le plus fervent, chers amis, que je vous adresse donc est celui de mon espérance dans le sursaut de notre peuple et des peuples d’ancienne chrétienté encore libres et celui de mon appel pour que vous puissiez notamment continuer ou rejoindre notre combat.

Dans la fidélité et la prière à Jeanne d’Arc, dans la pensée de solidarité et la prière pour Asia Bibi et tous ceux qui comme elle souffrent persécution et souvent meurent parce que chrétiens.

Comment certains ont-ils pu oublier que la liberté était la plus haute valeur chrétienne, celle que permet la recherche et le témoignage de la vérité.

Alors, mon vœu plus particulier cette année pour nous tous, tient en seul mot, celui de l’étendard de Jeanne d’Arc, celui de l’aspiration d’Asia Bibi et des siens, celui de tous les persécutés des goulags de chine, d’Indochine et de Corée et de tous les régimes de dhimmitude, il s’appelle : Délivrance.

C’est aussi le mot de notre prière quotidienne pour nous-même, à l’intérieur de nous-même, lorsque nous Lui demandons de nous délivrer du mal.

Je vous souhaite donc chers amis une année de combativité dans et pour la vérité qui libère et pour la liberté qui est le plus beau don de Dieu.