Prenant en compte les avis de tempête lancés par la « Météo », j’ai annulé la manifestation d’hier, craignant surtout pour le retour dans la nuit des banlieusards et aussi pour l’important et coûteux matériel prévu (grand écran) qui aurait pu être arraché.
La tempête n’a pas soufflé autant qu’annoncée et sans doute aurions-nous pu tenir ! Non sans grande difficulté, je l’ai vérifié. Car me doutant bien que tout le monde n’aurait pas été prévenu de l’annulation, j’avais tenu à être sur les lieux où effectivement une bonne centaine de personnes sont passées. Il pleuvait, il y avait du vent, et il faisait froid. Mais grâce au matériel léger de Jacques Le Morvan, nous avons pu tenir comme une veillée de répétition avant celle que nous sommes déterminés à tenir donc, avec ou sans grand écran, quelles que soient les conditions, le mercredi 8 février.
Hier au soir, il y avait place du Trocadéro un fort groupe de chrétiens coptes admirables de foi, bien mal habillés pour les intempéries, surtout d’imprudentes jeunes filles sans vêtements imperméables ou anoraks appropriés.
Il y avait là aussi un prêtre éthiopien plein de ferveur à qui j’ai demandé de prier aussi dans la langue sacrée du christianisme le plus ancien, le plus vénérable de ce pays africain.
Notre ami Jacques Arnould a su également faire prier la Sainte vierge notamment pour les chrétiens de Corée du Nord condamnés à un atroce enfermement jusqu’à la mort.
Déjà en cette soirée, beaucoup de sympathie fraternelle s’est établie, (échanges d’adresses, courriels et téléphones), et tout le monde est reparti dans une grande volonté mobilisatrice de solidarité chrétienne pour le 8 février.
Hier encore est venu nous rencontrer au Centre Charlier Monseigneur Raphaël, l’admirable curé de la cathédrale de Bagdad, atteint de plusieurs balles lors du terrible massacre.
Les pèlerins du dernier pèlerinage de Chartres se souviennent de l’adoration du Saint-Sacrement qu’il dirigea malgré son épuisement. Il va mieux mais dans les explosions du massacre il a aussi perdu l’ouïe et il faut qu’il soit appareillé.
C’est là une dépense que, grâce aux dons supplémentaires ajoutés à ceux des parrainages de petits enfants chrétiens d’Égypte et d’Irak, nous pourrons faire. Merci encore aux généreux donateurs.