lundi 19 décembre 2011

Le dernier de l’année.

Sauf communiqués nécessités par des événements sur lesquels nous nous devrons de réagir, je n’écrirai pas sur ce « blog » avant le 2 janvier.

Outre quelques pages encore pour le numéro de Reconquête du mois de janvier, je dois en effet me consacrer à la préparation d’un livre éventuel dont l’idée me taraude sur le personnage de Jaurès dont on prépare en 2014 une année de commémoration du centenaire de la mort (31 juillet 1914) qui sera aussi celui du centenaire du début de la grande guerre déclarée à la France le 3 août 1914 par l’Allemagne.

On sait combien l’histoire est instrumentalisée en France plus qu’ailleurs pour la propagande idéologique et le combat politique. On a fait ainsi de Jaurès panthéonisé le grand prophète d’une humanité socialiste paradisiaque dont les méchants réactionnaires entravent sans cesse la marche qui doit y conduire, guidée par un glorieux parti socialiste immaculé, entièrement dévoué de Lille à Marseille et de Hilton en Sofitel à la satisfaction au moindre coût des aspirations légitimes des pauvres hommes en mal d’affection.

Jaurès n’était pas antipathique. Il n’était pas un mauvais homme même s’il déçut terriblement Charles Péguy en tombant de la mystique dreyfusarde à la politiciennerie. Je voudrais raconter notamment la puissance oratoire du personnage qui fascinait son adversaire et néanmoins plutôt ami Maurice Barrès.

Ce dernier fut un des premiers, après son assassinat, à aller s’incliner sur sa dépouille, accueilli avec émotion par Léon Blum qui lui rappela combien il avait été « le prince de sa génération ».

Mais je voudrais aussi montrer combien l’idéalisme germanophile de Jaurès l’avait conduit à un pacifisme aux conséquences graves  dans l’impréparation de la funeste guerre civile européenne que seule aurait pu éviter l’application de la maxime bien connue : «  Si vis pacem, para bellum ! ».

Mon ami, le grand journaliste Gérard Marin m’a prié d’être téléphoniquement à sa disposition pour son émission sur Radio-Courtoisie ce mercredi 21 décembre. Son émission débute vers 18h avec notamment l’excellent père Argouarc’h et Marc Fromager le directeur si dévoué et talentueux de l’Aide à l’Église en détresse.

Gérard me voudrait vers 20 h 20 pour évoquer les combats de Chrétienté-Solidarité.

À vous tous lecteurs et amis qui lisez ce blog, joyeux et saint Noël !