mardi 8 novembre 2011

L'AGRIF communique:


• L’AGRIF organise une conférence de presse de son président, Bernard Antony, également président de Chrétienté-Soldarité, le lundi 14 novembre à 15 h, au Centre Charlier, 70, boulevard Saint-Germain, 75005 Paris. Elle portera sur les points suivants:

Les procès de l’AGRIF
1. Poursuite pour la diffamation de Caroline Fourest dans Le Monde.
2. Le 14 décembre à Toulouse, procès d’Houria Bouteldja pour « injures racistes ».
3. Golgota Picnic : le soutien à l’AGRIF de Mgr Dominique Rey.

Rassemblement pour les chrétiens persécutés.
Le 15 décembre, grand rassemblement de soutien et de prière pour les chrétiens persécutés à l’appel de Chrétienté-Solidarité, de Christophe Bilek, fondateur de Notre-Dame de Kabylie, du pasteur Saïd Oujibou (communauté nord-africaine chrétienne).
Annonce des associations et des personnalités se joignant à cet appel.


Le Centre Charlier communique:

• Le mardi 15 novembre, à 19h 30, au Centre Charlier 70, bd Saint Germain 75005 Paris, conférence de Bernard Antony : « Le Théâtre de la Ville, un salon petit-bourgeois néo-conservateur, douillet, protégé, subventionné : pour une réforme révolutionnaire et aérée. »

A cette occasion, attribution du prix Dolores Ibarruri à un journaliste et un ecclésiastique s’étant particulièrement distingués pour leur héroïsme anti-franquiste.


La causerie sera suivie de la traditionnelle tartine de l’amitié-vin rouge.
Participation aux frais : 8 euros.
Etudiants, chômeurs : 4 euros.


Texture de la conférence:

-Art contemporain ou arnaque ?
-Le mystagogue Castelluci.
-Les « créateurs » et admirateurs de l’art contemporain le présentent comme un « art de rupture » et même l’art de la rupture, c’est l’art « abject » avec la machine à déféquer de Delvoye, avec la « partouze zoophile » de Jan Fabre.
Il se proclame un art de transgression, de retour au  « chaos terrifiant» des traditions kabbalistes.
Il se prétend la forme parfaite du christianisme débarrassé de toute religiosité. Tout cela a été magistralement développé dans « les mirages de l’art contemporain » de Christine Sourgins.
Selon cet « art », l’homme véritable est « l’homme déchu » et de cela il tire que sont monstrueux tout art et toute pensée valorisant l’homme debout, pêcheur certes, mais qui lutte pour sortir de sa boue, accéder à plus grand que lui.

Avec Castelluci cet  « art » se veut « expérience de l’abomination ». Ainsi s’explique l’exposition atroce de « l’infamille » à Metz consistant en dix-neuf hallucinantes inscriptions de perversions sexuelles, de tortures sadiques, coprophagiques et zoophiles imaginées par des psychologues véritablement criminels. Les dix-neuf inscriptions sont toutes suivies de « car ceci est mon corps, ceci est mon sang ». Nul doute que certains ont pu voir là, dans cette projection d’ordure, une intéressante source de réflexion mystique !
Mais les « créateurs » et admirateurs de cet art (de l’art ou du cochon ?) qui s’affirme « ordurier », provocant, « source de violence », « de scandale », poussent des cris de vertueuse indignation, comme s’ils risquaient d’être égorgés, lorsque répondent bien pacifiquement à cette provocation des protestations, des lazzis ou des prières de commisération.
Les acteurs de Castelluci se livrent, eux, pour favoriser la réflexion mystique, à des lancers de matière issue de la production des sphincters sur la face du Christ, symbolisant les offenses des hommes.
Mais eux, -ah les faux-derches !- ils hurlent lorsque, répondant pourtant à leur désir de scandale, de bons jeunes gens lancent quelques tomates ou quelques œufs susceptibles de se transformer en création artistique sur leurs trognes ou leurs précieux « jeans » dernier cri !
Avec une indécence sans limite, relayés indéfiniment par les médias de « l’artistiquement correct », du « politiquement correct » et du « sexuellement ou transexuellement correct » ces révolutionnaires de la culture néo-vespasienne glapissent comme s’ils étaient agressés par des escouades de squadritti ou de regulares.
A faire hurler de rire Georges Orwell dans son au-delà et peut-être même à faire encore pleurer au paradis Simone Weil qui, l’un et l’autre, partirent en Espagne dans les brigades combattre les méchants nationalistes mais en revinrent vite, ne goûtant pas vraiment les abominations massives perpétrées par les rouges, les tortures sous la férule de Yagoda, et les exploits de Marti, « le boucher d’Albacète ».
Comment ne pas se bidonner devant le manque de vergogne de ces tartuffes de bobos-gauchos et cathos-scatos s’étouffant de rage devant une artistique créativité interruptionnelle et implorant alors les secours de ces CRS qu’ils traitaient hier de SS !
Mais, néanmoins, notre objectivité nous amenant à reconnaître qu’il y a parmi les défenseurs de l’art mystique contemporain de vaillants résistants antifascistes, nous en honorerons tout particulièrement deux, un chroniqueur et un ecclésiastique, en leur décernant le prix Dolorès Ibarruri 2011 pour l’héroïcité  de leur résistance, très actuelle et donc très risquée, à l’horreur franquiste.