jeudi 13 octobre 2011

France Inter : apologie des Brigades Rouges.

Je tombe hier au soir après les « informations » de 20 h sur une ahurissante émission de justification et d’idéalisation des Brigades Rouges italiennes menée par une donzelle de cette radio que se partagent les influences anarchistes, communistes et autres gauchismes.

On y développe que l’Italie des années 75-80 était toujours fasciste, que l’épuration n’avait pas été bien menée, qu’il eût fallu somme toute exécuter encore quelques millions de citoyens coupables d’avoir fait le salut à la romaine devant l’instituteur socialiste Benito Mussolini !

On n’y rappelait pas que Léon Blum notamment avait poussé ce dernier dans les bras d’Hitler.

On y entend évoquer combien c’était l’enfer dans les usines, combien les patrons étaient des esclavagistes et on expliquait donc pourquoi on peut comprendre la nécessité de l’assassinat du démocrate chrétien Aldo Moro et de ses cinq gardes du corps.

On y entend louer sans vergogne la grandeur de « l’immense fleuve communiste » de libération de l’humanité.

Alors je ne m’étonne pas qu’un dénommé Sigal, producteur de l’émission La Marche de l’Histoire ait cru bon de m’envoyer à l’AGRIF des injures du plus pur style bolchévique.

Pour ces gens-là, ne comptent guère les cent millions de victimes sur tous les continents de la terreur rouge. Il est bien connu en effet que, pendant que l’ouvrier italien souffrait sous le fouet capitaliste, en Chine, en URSS, et dans tous les pays communistes, c’était le paradis des travailleurs ; avec les camps de vacances au grand air du goulag et du laogaï et les gentils animateurs du KGB et autres polices protectrices.

Bien que sa famille, craignant les Brigades Rouges, se soit réfugiée en France, Carla Bruni, épouse Sarkozy, fut, on le sait, une pétulante gauchiste (milliardiare, certes, mais ce n’est pas du tout contradictoire). Aussi peut-elle se féliciter d’avoir fait placer le camarade Philippe Val, patron de Charlie-Hebdo, à la tête de cette grande officine nationale de désinformation et de subversion qu’est France-Inter.

Nicolas Sarkozy y est à peu près chaque jour vilipendé, moqué, discrédité, attaqué. Il s’étonnera après cela de perdre les élections ! Mais Carla est sans doute satisfaite : d’une part France-Inter est bien sur la ligne de son anarcho-gauchisme, de l’autre en faisant battre son cher mari, grâce à Val, elle peut espérer qu’il pourra tranquillement la voir pouponner son dernier nouveau-né dont il est assurément, semble-t-il, le père.

Car après avoir été une militante active, démonstrative, exemplaire de la polygamie et de la polyandrie (« Je suis monogame de temps en temps, mais je préfère la polygamie et la polyandrie ») après avoir eu Aurélien avec le fils, Raphaël, marié avec Justine Lévy, (fille de BHL) de son amant d’un moment Jean-Paul Enthoven, Carla est étrangement stable (depuis le 2 février 2008 !) dans sa monogamie avec Nicolas Sarkozy.

Après tant et tant « d’ex » comme on dit dans le jargon de la presse pipoline, ce dernier serait-il le « der des der » ? Ce serait surprenant mais pas impossible tant il est vrai que souvent femme varie. Au point de garder enfin un mari ?

Yvan Levaï, Anne Sinclair et Dominique Déeska.

N’est-il pas d’ailleurs émouvant de constater que tous les « ex » ne se détestent pas. Ainsi, quoique Anne ait un jour quitté Yvan après avoir succombé au charme de Dominique, Yvan Levaï est-il allé plaider la cause de ce dernier auprès de Nicolas Sarkozy. Pour faire pression sur la police et la justice dans l’affaire Banon ? On n’ose le croire ! Pour le faire ministre ? Pas impossible !

Certains se sont émus de tout ce q’aura coûté à Anne l’ignoble montage de l’affaire sofitélienne concoctée contre le pauvre Dominique. Ces braves gens ne pouvaient croire facilement que cette socialiste puisse être immensément riche, plus riche encore que le socialiste Tapie ou que le radical socialiste Baylet (qui n’est vraiment pas pauvre !) Mais quoique très, très riche de par son héritage d’une immense fortune familiale faite sur le commerce des œuvres d’art (en France, bénéfices non imposables grâce à Laurent Fabius, par ailleurs lui aussi très riche héritier), Anne Sinclair eut naguère à cœur de montrer l’exemple du combat pour les droits des travailleurs à travers son cas personnel.

Ainsi, lorsqu’elle fut « licenciée » de TF1, en 2001, elle était payée 250 000 francs par mois sur treize mois. À cela s’ajoutait deux primes annuelles de 280 000 francs (en février et en juillet) lui permettant d’aller un peu aux sports d’hiver et à la plage.

Mais TF1 ne lui payant pas à son gré une suffisante indemnité de séparation,  elle put obtenir du Conseil des Prud’hommes de Paris, le 5 novembre 2002, la somme de 12,445 millions de francs.

Même pour elle, après tout, c’était bon à prendre, un peu d’argent de poche, ce n’est pas inutile.

Procès Houria Bouteldja.

J’en parlerai longuement dans Reconquête. J’avoue avoir été stupéfait de la tentative de récupération des coucous du Bloc Identitaire (« Nous la ferons condamner ! »). Ensuite, ils ont raconté vraiment n’importe quoi sur le renvoi du procès. Les avocats de l’AGRIF en ont été consternés. Contre Houria, ces Identitaires n’avaient que l’embarras du choix pour aller manifester (devant le siège de son parti, devant les télévisions qui l’invitent, etc… ).

Beaucoup s’interrogent sur leurs véritables objectifs. On connaît les directives léninistes et trotskystes sur les associations et les syndicats (cf. « les 21 conditions de Moscou »). Lorsqu’on ne peut les noyauter et s’en emparer, alors il faut les détruire. Les Identitaires prétendent à l’évidence au monopole de la défense de l’identité. Mais au fait, que mettent-ils sous ce vocable ?

L’AGRIF agissait certes quand ils n’existaient pas encore, mais là n’est pas l’important. Ce qui est important, c’est ce que l’on défend vraiment. J’ai dit que nous n’avions, hélas à l’évidence, pas les mêmes valeurs. Lesquelles ?

D’abord, la plus importante, le respect de la vérité : s’attribuer les mérites d’un procès difficilement obtenu par l’acharnement et le talent de Maître Bonneau, mon opiniâtreté, et l’argent des adhérents de l’AGRIF, il fallait oser le faire ! Ça, ce n’est pas de la droiture, c’est un procédé de facture trotskarde !

Écrire encore comme avant-hier que le renvoi du procès que Maître Bonneau et moi avons tant préparé et tant attendu, c’était une « dérobade » (sic), il fallait encore le faire ! Qui cela visait-il ? Nous ? Le tribunal ? Histoire, peut-être après la tentative d’amalgame, d’injurier et d’indisposer ce dernier ? La question se pose. Les Identitaires qui méprisent l’action de l’AGRIF ne veulent-ils pas au fond que ce procès, déjà bien difficile, soit perdu ? Alors bien sûr, à coups d’apéros saucisson-pinard, avec Riposte Laïque, eux, ils feront reculer l’islam !

Je ne vois rien à redire à leur mode d’action, du moins si le vin est bon et la charcuterie authentique. Libre à eux d’organiser ce qu’ils veulent. Quoi qu’il en soit, nous, prochainement, avec nos amis musulmans convertis, de plus en plus nombreux, nous trinquerons avec du très bon vin !

Quant aux ubuesques considérations judiciaro-juridiques des Identitaires (là, ce sont vraiment des cadors !) dans la confusion totale du droit de la presse et du droit commun, elles ont suscité non seulement la stupéfaction apitoyée de nos avocats mais aussi de certains ayant à priori de la sympathie pour eux.

Que ce soit l’occasion de leur apprendre :
1)      Qu’un « sous-chien » domicilié en France ne peut être placé en détention provisoire ou déféré devant un tribunal par voie de comparution immédiate pour des infractions de presse.
2)   Qu’il est accablant mais surtout méprisant de qualifier d' « employée » la juge en charge du procès et surtout de qualifier odieusement sa maladie avec des guillemets comme si celle-ci était imaginaire.

On mesure là combien le tribunal méprisé pourrait être légitimement indisposé s’il confondait l’AGRIF avec ces décidément très curieux  « Identitaires ». Oui, redisons-le, les Identitaires se moquent à l’évidence du résultat du procès et n’auraient pas agi différemment s’ils avaient voulu le faire capoter. Car pour eux l’important est de faire de l’agitation. Pour nuire à Houria Bouteldja ? Non ! Elle a été ravie de leur provocation, elle est entrée objectivement dans leur jeu, et elle ne se prive pas de les amalgamer avec l’AGRIF.

Dernier point : il y a, je le sais, des militants de conviction nationale et de foi catholique chez les Identitaires. Les procédés de leurs chefs à notre égard en ont indisposé déjà plus d’un qui me l’ont fait savoir. Mais qu’ils leur posent donc les questions suivantes :
-         Placez-vous le respect de la vie innocente, de la fécondation à la mort naturelle, comme valeur fondamentale de notre civilisation et de notre morale politique ?
-         Considérez-vous les valeurs de la morale naturelle, de la loi naturelle, déjà si bellement défendues dans la civilisation grecque (les « grandes lois de la conscience » d’Antigone) et explicitées dans le Décalogue commun aux juifs et aux chrétiens, comme le socle de la morale d’hier et de demain ?
-         Considérez-vous l’unité et la souveraineté de la patrie française, séculaire communauté historique de destin, comme les principes fondamentaux de notre volonté politique ?
-         Êtes-vous pour une Europe des patries et non pour une Europe fédérale fondée sur les euro-régions ?
-         Êtes-vous pour le libre choix des parents de l’école pour leurs enfants et le financement des établissements par le chèque scolaire ?
-         Vous opposez-vous, avec raison, au racisme « anti-blanc » mais vous opposez-vous tout autant au racisme antifrançais et au racisme antichrétien visant des compatriotes de races différentes issus de ceux parmi les peuples de l’empire français qui ont choisi la fidélité à la France et l’intégration dans notre séculaire civilisation chrétienne.