mardi 6 septembre 2011

Juifs et communistes : suite – l’impudence d’Elisabeth Roudinesco



- J’écoutais ce samedi sur France-Inter, la radio dirigée par Philippe Val (l’ancien directeur de Charlie Hebdo), s’exprimer à loisir, avec son habituelle sûreté d’expression orgueilleuse et dominatrice, « l’intellectuelle » (d’extrême gauche donc) Elisabeth Roudinesco.
Cette diplômée en lettres s’attribuant avec un immense culot le droit de régenter la psychiatrie alors qu’elle n’est pas médecin, parlait de son gourou, le grand farfelu de la psychanalyse, Jacques Lacan auquel elle vient de consacrer encore un bouquin dont je ne ferai pas l’achat. Et elle osait une fois encore se parer des plumes d’un non-conformisme « contre la pensée unique »(sic !). Comme si elle n’était pas l’exemple même de la tranquille jouissance d’une domination culturelle installée depuis des décades avec tous les soutiens du système de l’intellocrassie freudo-marxiste.
Je  me remémorais, en l’entendant pérorer, son odieuse accusation, il y a quelques années, contre Jacques Bénesteau l’auteur de l’immense et décisif ouvrage « Mensonges freudiens ». Comme Jacques Bénesteau démolit très scientifiquement dans son livre nombre de thèses et prétentions du cher docteur (qui d’ailleurs, en politique, n’était pas de gauche et admirait même Mussolini…), devant ce sacrilège, elle le traita sans vergogne de « négationniste », le mot qui tue.
Admirable ressort d’une dialectique au comble de la mauvaise foi revenant à marteler que nier la vérité de Sigmund Freud, c’est comme si l’on niait les exterminations d’Auschwitz.
Or la camarade Roudinesco, quoique d’origine juive roumaine, n’avait pas hésité à adhérer au parti communiste en 1985 ! Oui, en 1985 ! Alors que tout le monde savait la réalité du bilan communiste.
Ainsi, à l’inverse d’Annie Kriegel, après Boris Souvarine et tant de juifs se repentant de leur collaboration (s’ils n’avaient pas été liquidés !) avec le marxisme-léninisme, la camarade Roudinesco n’hésitait pas à rejoindre le parti du grand Staline qui était aussi celui des Ceaucescu, les bourreaux du peuple roumain.
Cela est en effet surréalistement lacanien. Sans nul doute faut-il peut-être, en pareil cas, les ressorts de la psychanalyse pour comprendre.
Idem d’ailleurs pour l’autre gourou de la même mouvance le psychanalyste Gérard Miller toujours si fier de son maoïsme de jeunesse.
Des cinglés idéologiques dira-t-on. Sans nul doute, mais dont le salmigondis lénino-freudien n’a pas fait des « damnés de la terre » ni des « crève de la faim » mais d’arrogants et impudents bourgeois.

- Revenant sur mon éloge du Staline de Simon Sebag Montefiore, un lecteur me dit que « l’Inquisition, c’était pas mieux ». Le hasard fait que hier, dans la salle d’attente de mon médecin, je tombe sur l’Express (qui n’est pas une revue de l’intégrisme catholique) du 22 décembre 2010, consacré à l’histoire du christianisme. On y rappelle très honnêtement les travaux du grand historien actuel de l’Inquisition dont nul ne conteste la rigueur scientifique Agostino Borromeo.
Le bilan de l’Inquisition espagnole de 1540 à 1700 s’élève à 44674 inculpés dont 800 furent condamnés à mort. C’est en effet triste et avec Jean-Paul II l’Eglise Catholique en a fait repentance (même si le motif de cette rigueur était plus politique que religieux et s’il ne faut pas faire d’anachronisme).
Pour ma part, je ne suis nullement admirateur ou nostalgique de l’Inquisition. Mais cela n’interdit pas de constater qu’en 160 ans cette Inquisition ne condamna pas l’équivalent des mis à mort d’une seule après-midi de terreur léniniste en Russie ou de massacre de Bela-Kun, en Hongrie…
Le moins qu’on puisse dire c’est que les « cocos » ont moins de complexes mémoriels que les « cathos » !