Vladimir Poutine a cru bon de reprendre la séculaire rhétorique islamiste contre l’occident en assimilant l’irresponsable attaque bombardière sur la Libye à une agression de croisés. Peut-être pour essayer de faire oublier les crimes sovieto-russes en Tchéchénie ?
Certes le monde orthodoxe a globalement conservé et sans cesse entretenu une millénaire mémoire de grand ressentiment contre les croisades et donc contre l’Eglise catholique. Cela se fonde sur la triste réalité de la sauvage prise de Constantinople le 25 avril 1204 par la quatrième croisade, totalement détournée de sa finalité en Terre Sainte par l’appétit impérialiste fort peu évangélique du comte Baudouin de Flandres et de ses chevaliers.
Mais il faut rappeler que, si un siècle plus tôt avait été lancé par le pape Urbain II l’appel à la croisade, c’était tout de même parce que non seulement, depuis plus de trois siècles, les peuples chrétiens avaient été en grande partie conquis par l’islam sur Byzance mais que l’occupation était devenue encore plus cruelle avec la domination des Turcs Seldjoukides.
La population chrétienne vivait alors sous la terreur d’une dhimmitude férocement appliquée et assortie de massacres dans le raffinement de cruautés de la « culture » turco-mongole.
Les croisades n’étaient donc qu’un mouvement de reconquête chrétienne. Il tourna certes mal à Byzance et en d’autres lieux et moments et ne fut pas qu’une geste d’enfants de chœur. Mais certains historiens du phénomène n’hésitent pas à faire remarquer qu’elles n’en avaient pas moins très certainement retardé de plus de deux siècles la chute de Byzance qui se solda en 1453 par la mort définitive de Constantinople le 29 mai 1453 dans les horreurs d’un massacre sans survivant.
« Printemps arabe », c’est vraiment une foutaise ! La réalité c’est la rétrogradation mahométane.
Dans son toujours très remarquable blog, Yves Daoudal a été un des rares à observer hier l’écrasante vérité, qui ne surgira pas des débiles commentaires journaleux, qu’en Egypte on a voté à 77% pour la charia.
En effet, la réforme présentée aux égyptiens n’a pas proposé l’abolition de l’article 2 de la constitution stipulant que la source principale de la législation est la charia. Les Frères musulmans et le parti de Moubarak, en parfaite connivence sur ce point fondamental , avaient appelé à voter oui.
Or, comme je l’ai souvent exprimé, un véritable printemps arabe ne peut que passer par l’abolition de la charia et par une véritable liberté religieuse concrétisée notamment par la liberté de conversion sans risque de mort lorsqu’elle va de l’islam au christianisme.
Mais de cette liberté, la plupart des commentateurs de nos médias se moquent totalement. Que ne voient-ils pourtant que la charia qui s’applique à tous en tous domaines constitue l’architecture du totalitarisme islamique théocratique et politico-social par Mahomet à Médine?