mercredi 2 mars 2011

                                                      
                             Bernard Antony, président de Chrétienté-Solidarité,  communique :

L’assassinat au Pakistan du ministre chrétien Shahbaz Bhatti : un meurtre afin que ce que l’on désigne par blasphème en islam soit toujours et partout légalement puni de mort.               

Aujourd’hui au journal de 13 heures de France-Inter, pas une seconde n’a été consacrée à l’évocation de cet assassinat. Mais durant un quart d’heure on devait supporter l’écrivain Tahar Ben Djelloul nous expliquant pourquoi l’islam n’est pas un danger et doit avoir toujours plus droit d’implantation en France.
On nous dira certainement par ailleurs que Shahbaz Bhatti, même s’il était le seul, était tout de même un ministre chrétien (des minorités) dans le gouvernement d’un pays musulman. Et donc que l’on ne saurait assimiler l’islam à ses meurtriers talibans, extrémistes terroristes.
Cela est exact. Mais cet assassinat a été réclamé dans d’immenses manifestations parce que Shahbaz Bhatti ne voulait pas que l’on punisse de mort ce que l’islam appelle le blasphème, c’est-à-dire le moindre propos de simple critique ou de simple réserve sur la personne et l’œuvre de Mahomet.
Shahbaz Bhatti essayait héroïquement d’épargner la pendaison à Asia Bibi condamnée pour un simple propos de préférence de Jésus-Christ à Mahomet. Mais voici qu’à l’ONU, la Conférence des États Islamiques (OCI) au sein de laquelle le Pakistan joue un rôle moteur veut faire mondialement interdire et punir « l’islamophobie », terme sous lequel on entend la moindre critique dans tous les domaines, historique, théologique, exégétique, moral et politique de l’islam et de son fondateur.
L’impérialisme islamique avance ainsi son système de domination sous le couvert de l’idéologie antiraciste dont on n’a pas fini de payer les ravages liberticides.