mardi 1 février 2011

Le dernier gag en date de la désinformation mediatico-politologique sur l’islam : « l’islamisme modéré, sur le modèle… turc ! »


Depuis des années, les têtes de linottes de la politologie islamique de pacotille et les dialogueux du pseudo « dialogue inter-religieux » tout de complaisance à sens unique nous bassinaient avec leur distinguo politiquement correct entre le bon islam et le méchant islamisme : au mépris du fait que, depuis des siècles, l’islamisme signifiait simplement à la fois l’idéologie de l’islam, théocratique, morale, politico-sociale et culturelle et son application concrète selon les pays et ses quatre principales écoles juridiques.
Cet islamisme a certes souvent pris dans l’histoire des formes très rigoureuses tels les mouvements wahhabites ou salafistes qualifiés d’intégristes ou de fondamentalistes, et suscité différents courants terroristes depuis la célèbre secte des hashishins issue du chiisme jusqu’à la nébuleuse sunnite appelée al-quaïda.
Voilà aujourd’hui que différents partis dans bien des pays sous la domination de l’islam s’intitulent « islamistes » sans pour autant prôner directement le terrorisme et surtout lorsqu’ils sont au pouvoir comme le parti turc AKP (Droit et Développement) et veulent faire risette à l’Union Européenne.
Alors nos politologues de « l’islam il est beau, l’islam il est gentil » affublent chez nous cet islamisme de l’adjectif « modéré » qui n’est pas du tout usité chez eux. Ainsi on veut rassurer le téléspectateur.
Du moins, l’opposition récente et factice entre islam et islamisme a-t-elle enfin sauté. Désormais il est admis que l’islamisme est tout simplement l’islam réel.
Sous l’influence jadis des modèles et de la domination politique et culturelle de l’Europe, on avait vu en effet ça et là libéraliser plus ou moins l’application de la loi mahométane, la charia, voire avec le régime kémaliste en Turquie, les régimes baasistes en Irak et Syrie et le Néo-Destour en Tunisie une tentative d’application musulmane du concept si étranger à l’islam de laïcité. Cela appartient désormais au passé.
En Tunisie comme en Turquie, en Egypte et partout en pays islamistes, l’enjeu ne réside plus aujourd’hui que dans la plus ou moins rapide avancée (ou plutôt recul !) vers une application plus stricte de la Charia.
Pour les dernières communautés chrétiennes sous domination islamique ce qui est partout en jeu c’est l’application d’une dhimmitude diversement contraignante ou persécutrice.
En Occident, le mensonge de l’islam « modéré » se révèle donc de plus en plus. Il y a certes des musulmans « modérés ». Mais l’adjectif ne vaut pas pour les pays soumis à son totalitarisme. Car partout, dans la diversité mais l’unité fondamentale de « l’oumma » (la communauté islamique), plus de cinquante nations s’appliquent à la conformité avec le modèle de l’ordre théocratique établi à Médine par Mahomet.
Et elles partagent toutes la volonté de faire régner ce modèle sur le monde entier.
Ne pas voir et faire voir cela c’est lourdement mentir ou se mentir. Pénétrant partout en Occident avec les grands flux de l’immigration et son dynamisme démographique, l’islam progresse et de plus en plus s ‘implantent les bases d’édification des futures sociétés islamistes comme le Kosovo.
Ainsi, alors que le Liban passe toujours plus sous la contrainte des islamismes sunnite et chiite, la France continue à se libaniser. Voici enfin (ils y auront mis le temps !) que quelques uns commencent à s’inquiéter : chez les francs-maçons, chez les juifs, chez les chrétiens qui, collectivement, à l’exception des patriotes lucides et des fidèles clairvoyants, portent l’accablante responsabilité d’un avenir mondial lourd de menaces.
Dans la maçonnerie, certains se demandent si, au lieu de la république universelle au cœur de leur utopie ils ne verront pas ressurgir le califat islamique.
Dans le bon peuple juif de base on commence de même à maudire les intellectuels et artistes mondialistes et immigrationnistes qui ont tant parlé et agir pour que la France s’ouvre à tout le monde.
Et voilà qu’en Israël dont le gouvernement a tant voulu, avec celui des USA, irresponsablement nous enfourner la Turquie dans l’Europe, on pèse avec effroi les conséquences de la politique qualifiée par Charles Enderlin de « grand aveuglement » grâce à laquelle a prospéré au nord le Hezbollah et au sud le Hamas.
Chez les chrétiens, et notamment les catholiques, l’heure n’est hélas pas encore à la repentance officielle pour la collaboration active avec l’avancée islamiste de tant d’évêques, de curés, de religieux et de laïques de la génération soixante-huitarde, plus ignorants les uns que les autres de ce qu’est l’islam, du moins lorsqu’ils ne sont pas déjà subjugués par sa vigueur…
La jeunesse de nos nations a désormais deux immenses défis à relever :
- celui de la décadence, de la culture de mort, de l’humanophobie nihiliste.
- celui de l’immense avancée islamiste.
Elle les relèvera par le courage de la vie, de la vérité et de la liberté.

Communiqué de Bernard Antony, président de l'Institut du Pays Libre.