Marine Le Pen l’a répété, elle ne veut pas que l’argent public finance les mosquées et elle ne veut pas non plus que leurs minarets soient trop hauts ; pas plus de vingt mètres…
Elle ne tranche donc guère sur le sujet avec la majorité des élus de « droite » ou de gauche dont l’électorat n’est pas encore fortement islamique et obtient comme à Marseille tout ce qu’il exige.
On attend toujours qu’elle exprime enfin, si elle le sait, que l’islam n’est pas seulement une religion mais une idéologie totalitaire et que le problème essentiel n’est pas celui de la hauteur des minarets, et de la prière en plein air ou non, mais celui de la conquête idéologique et sociologique.
La véritable question, la question fondamentale est de savoir si l’on accepte ou non l’islamisation de la France par l’immigration en particulier et la démographie en général, et par la conquête idéologico-religieuse. Si on ne l’accepte pas, c’est la liberté de sa réfutation qu’il faut défendre et mettre en œuvre et d’abord auprès des musulmans eux-mêmes. C’est un combat de réfutations multiples : spirituelle, intellectuelle et morale, et de critique historique, politique et sociologique.
Il implique le respect des personnes et ne saurait user de la caricature offensante. Il faut certes dans notre société refuser les pratiques de la charia mais il faut encore plus légitimer la liberté de critique du Coran, de ses contradictions et le refus de sa violence.
Même s’il faut des lois pour s’opposer à l’avancée de la charia et de la dhimmitude, ce n’est pas la laïcité qui triomphera de l’islam : c’est l’intelligence, c’est la raison, et c’est la révélation aux musulmans de la Vérité du Dieu d’Amour.