vendredi 19 novembre 2010

Sommes-nous entrés en djihad ?

Communiqué de la délégation AGRIF de Vaucluse.

La délégation en Vaucluse de l’AGRIF condamne évidemment avec la plus grande fermeté l’attentat par tentative d’incendie qui a visé l’église Saint Jean-Baptiste d’Avignon, il y a un peu plus d’une semaine.

Elle attend des pouvoirs publics qu’ils réagissent à ces actes avec la même fermeté et la même détermination que lorsque ce sont des lieux de prières musulmans ou juifs qui sont visés.

L’AGRIF est prête à mettre à la disposition de l’Eglise d’Avignon ses compétences et ses avocats pour que les coupables soient condamnés.

Mais au-delà d’une réaction ponctuelle, l’AGRIF invite toutes celles et ceux qui se sentent concernés par les agressions anti-chrétiennes qui se multiplient à travers toute la France à se poser la question : sommes-nous entrés dans une période de djihad, la guerre sainte prônée par le Coran dans les territoires non encore soumis à l’idéologie islamique ?

Si oui, acceptons-nous de devenir des dhimis, statut que la charia réserve aux non musulmans qui se soumettent à elle, bénéficiant, moyennant le paiement d’un tribut, d’une relative « protection » ? C’est ce statut qui est imposé aux Chrétiens dans la plupart des pays musulmans. Malheurs à ceux qui refusent cette condition : le massacre de la cathédrale de Bagdad et la menace qui pèse sur Assia Bibi au Pakistan n’en sont que quelques tristes exemples.

Plutôt que la dhimitude, nous préférons quant à nous défendre notre identité, refuser une idéologie totalitaire d’asservissement, étrangère à notre civilisation et reprendre à notre compte les fermes propos de Sami Gémayel, courageux député chrétien libanais :

"Nous n’accepterons que de vivre ici, au Liban, et comme nous l’entendons, la tête haute et jouissant de notre dignité. Que les autres apprennent à s’adapter à cette réalité. Ils sont habitués à nous voir silencieux. Lorsque nous avons eu le courage de leur répondre ils se sont tus. Nul ne reconnaîtra notre existence si nous ne l’imposons pas nous-même ".

En France comme au Liban : non à l’hallalisation de nos pays ! ».