lundi 13 septembre 2010

Promenade dans mon courrier.

Je suis ce matin de très bonne humeur : un flot continu de courriels, souvent très émouvants, vient approuver mon communiqué sur la manière d’affronter le défi islamique. Des prêtres me font par ailleurs savoir leur entier accord sur la revendication d’une politique de réciprocité : des églises en Arabie et d’autres pays d’islam. Même si nous n’avons aucune illusion. Mais n’est-ce pas là un argument majeur pour affirmer notre opposition à des mosquées en France ?

Je maintiens notre position selon laquelle il est inepte d’exaspérer le milliard et demi de musulmans dans le monde en brûlant quelques corans. Cela expose les minorités chrétiennes des pays dit d’islam au massacre. Mieux vaut, comme l’a prôné excellemment Jeanne Smits dans Présent, faire lire le Coran !

C’est pédagogiquement très instructif et ceux qui le lisent sont vaccinés contre l ‘islam. Nous en produirons avant la Noël une irréfutable anthologie.

Sur ces points, quelques crétins m’adressent des injures. Eux, ils veulent brûler tous les corans du monde et massacrer tous les musulmans. La plupart prennent soin de ne pas signer de leurs noms. Rien que des pseudonymes souvent grotesques !

Je ne pense pas qu’ils soient de ceux qui, courageusement, à visage découvert, m’accompagnent dans les manifestations devant les ambassades des pays musulmans ou devant les tribunaux lors des procès de l’AGRIF. Courageux, mais pas téméraires ? Non, ils ne sont ni courageux ni téméraires, ces pauvres diables de l’invective anonyme.

D’autres, à la cervelle un peu fêlée, mais non anonymes, c’est leur honneur, trouvent que ma proposition de paix et de réciprocité révèle mon appartenance à la franc-maçonnerie. Ah ! Les bons garçons ! C’est bien connu : Saint Bernard, Saint Louis, Sainte Catherine de Sienne et Charles de Foucauld combattant l’islam mais aimant les musulmans étaient des francs-maçons, et Benoît XVI bien sûr, cela va sans dire.

Dernière jubilation enfin : pour avoir dans Reconquête critiqué la politique de l’État d’Israël, deux extrémistes juifs me traitent d’antisémite. Deux autres, considérant le même article, et détestant ma foi catholique dans l’amour du Christ, de la Vierge Marie et des apôtres, dans la poésie des psaumes, dans l’affection pour sainte Bénédicte de la Croix (Édith Stein) me traitent plus grossièrement encore de suppôt des juifs.

Comme quoi le fanatisme et la bêtise sont des phénomènes transversaux et à peu près équitablement répartis.

Dernier point pour aujourd’hui : toute ma gratitude à mon ami le pasteur évangélique Saïd Oujibou dont le message d’amitié me touche beaucoup.

Avec son épouse, chrétienne d’Algérie, et nos amis catholiques de Notre-Dame de Kabylie, ils savent, eux, comment affronter l’islam par la conversion de leurs frères dans l’amour du Christ.

Ce qui ne devrait pas dispenser les pays jadis de chrétienté de conjurer politiquement et quand il le faut, militairement, les menaces.