Un nouveau grand maître, Guy Arcizet, a été élu au Grand Orient. À lire ses déclarations on peut mesurer l’archaïsme idéologique dans lequel s’englue la vieille obédience mais aussi toute la franc-maçonnerie. Il est vrai hélas que presque toutes les réformes révolutionnaires, à l’opposé de la loi naturelle, prônées depuis trois siècles par cette « société de pensée » ont été adoptées pour le plus grand malheur de notre civilisation, inspirées par une idéologie individualiste et nihiliste appelée « émancipation » ou encore « désaliénation » à l’opposé des valeurs de l’enracinement si bellement défendues par la philosophe Simone Weil.
Selon la meilleure tradition de psittacisme et de langue de bois maçonnique le nouveau grand maître, sans la moindre recherche d’originalité, a prôné « la liberté de conscience et la séparation des Églises et de l’État ».
Mais au fond, nous lui disons : Chiche ! Car pour le moins ne faudrait-il pas respecter l’objection de conscience des médecins et personnels soignants qui ne veulent pas pratiquer le meurtre qu’est l’avortement ?
Et ne faudrait-il pas également séparer la contre-Église maçonnique de l’État alors que le prédécesseur du frère Arcizet, le poly-conseiller Alain Bauer, a affirmé dans le DVD sur son obédience vendu par le Point qu’un fil direct la reliait à l’Élysée ?