Communiqué de Bernard Antony, président de l’AGRIF :
Un professeur d’histoire de Nancy, Catherine Pederzoli, suspendue pour quatre mois de son enseignement après deux rapports d’inspection et une pétition signée par 180 de ses collègues, crie à la persécution antijuive !
Cela paraît vraiment très surprenant venant d’une telle convergence académico-enseignante d’autant que le monde de l’éducation nationale n’est pas, semble-t-il, collectivement antisémite et qu’il ne se risquerait pas à affronter les foudres des lois antiracistes. Madame Pederzoli a, semble-t-il, vraiment abusé de son intérêt très exclusif pour la « shoah ». On aimerait savoir le temps qu’elle a consacré aux autres génocides de l’histoire moderne et contemporaine.
Il semblerait qu’elle ne s’en souciait guère. M. Luc Chatel, ministre de l’Éducation dite nationale, vient à son secours en rappelant que « l’enseignement de la Shoah est une priorité ».
On comprend qu’il faille lui accorder sa place, toute sa place, mais pourquoi si peu de place, voire pas du tout aux autres génocides, aussi atroces, aussi numériquement comparables, et mus par des idéologies semblables de haine de classe, de race ou de religion ?
Cette occultation relève d’un insupportable racisme mémoriel que nos compatriotes issus de ces peuples génocidés ne devraient pas tolérer.