mardi 16 février 2010

Turquie : l’immense horreur barbare de leur « honneur »…

Le Monde daté de ce jour nous apprend le supplice atroce infligé par son père et son grand père à Médine, jeune fille de 16 ans. Pour avoir fréquenté des garçons, ils l’ont ensevelie vivante dans un trou creusé dans le poulailler. L’autopsie a en effet révélé la présence de terre dans ses poumons. Cette abomination, on le sait, s’inscrit dans ce que l’on appelle dans la tradition kurdo-turque un « crime d’honneur ». Chaque année, des centaines de jeunes filles, refusant d’immondes mariages concoctés par leurs parents sont ainsi assassinées par eux ou poussées au suicide.

La jeune Médine, qui avait alerté en vain la police sur les tourments que lui infligeait son grand-père, n’a même pas eu l'échappatoire du suicide : pour elle, c’était le pire du pire qui l’attendait. Il faut observer que si pour des centaines de jeunes filles, la mort souvent la plus atroce est au bout de leur révolte, pour une masse incalculable, c’est une vie d’esclave qu’elles vont subir.

Il ne s’agit pas là de faits divers isolés mais d’une tradition constante de cruauté telle qu’elle explique sans doute les indépassables sommets de sauvagerie sadique atteints dans les exterminations du génocide arménien.

Les comportements de tous les Turcs ou de tous les Kurdes ne relèvent certes pas de ces mœurs épouvantables. Pas plus que ceux de tous les musulmans ne relèvent par exemple de ceux des égorgeurs qui perpétrèrent en Afrique du Nord les pires tortures sur nos compatriotes pieds-noirs ou harkis ou encore de celles infligées aux chrétiens d’Irak enlevés comme Monseigneur Faraj Raho. Il n’en demeure pas moins que, dans certaines populations accueillies chez nous sans nécessité et même sans devoir de vraie charité, des minorités non négligeables sont imprégnées d’une culture de violence sanglante dont les psychologues, sociologues, historiens et journalistes, n’analysent plus ou moins les origines que sous leurs œillères idéologiques et leurs ornières intellectuelles. Ainsi la plupart n’osent même pas s’interroger sur l’importance des actes et du modèle du gouvernement du prophète Mahomet à Médine tels qu’ils ressortent des Hadith et de la Sira.

Mais voilà que devant la multiplication des « faits divers » dans les établissements scolaires, coups de couteaux, lynchages et autres agressions, les enseignants, dont beaucoup se veulent les continuateurs idéologiques de ceux qui hurlaient « CRS-SS », réclament maintenant, sans aucune vergogne, toujours plus de présence de la police abhorrée.

Non, n’attendons pas de la plupart de ces soixantuiattardés, n’attendons pas de ces crétins de fumeux pédagogues freudo-marxistes, qu’ils sachent remonter des effets aux causes des évènements qui les inquiètent. « Mais que fait donc la police ? » s’indignent-ils avec des accents de bourgeois décatis. A vrai dire, s’il n’y avait que ceux qui ont semé la barbarie à récolter les fruits amers de leur stupidité politique, leur inquiétude nous laisserait plutôt indifférents. Mais hélas, ce sont aussi les bons enseignants qui trinquent et encore plus toute une jeunesse française qui ne connaît plus guère le bonheur que nous connûmes de pouvoir nous promener sans risque, garçons et filles, à peu près partout et souvent fort tard dans la douceur des beaux jours de France.

Aujourd’hui hélas pour la faune des « grands frères » les filles qui se promènent ne sont que méprisables « pétasses » bonnes à subir leur mépris voire leurs assauts. Quant à leurs sœurs, mieux vaut qu’elles restent à la maison. Certes, celles qui enfreignent cela ne seront tout de même pas enterrées vivantes mais très souvent enfermées à domicile. Et lorsqu’elles pourront sortir, ce ne pourra être que dûment voilées et sous leur protection. C’est ce que l’on appelle la diversité.