mercredi 20 janvier 2010

Vive les rappeurs, à bas les « dérapeurs » !

Le 30 novembre dernier, André Valentin, le maire (U.M.P.) de Gussainville dans la Meuse, avait été voué aux gémonies pour avoir affirmé qu’il y avait en France dix millions d’immigrés « payés à rien foutre ».
C’est maintenant au tour de Jean-Claude Gaudin, maire U.M.P. de Marseille, de subir les foudres des cerbères de l’anti-racisme et du politiquement correct, tout simplement pour avoir dit lors d’un débat sur l’identité nationale le 15 janvier : « Nous nous réjouissons que les musulmans soient heureux du match, sauf que quand après ils déferlent à 15.000 ou à 20.000 sur la Canebière, il n'y a que le drapeau algérien et il n'y a pas le drapeau français, cela ne nous plaît pas ». Il faisait référence au match Algérie-Égypte qui s'était déroulé en novembre dernier. Aussitôt, quelques sympathisants U.M.P. se sont levés et ont quitté la salle dans laquelle se déroulait le débat. Paroles qui ont « révolté » Patrick Menucci, chef du groupe socialiste à la mairie de Marseille, drapé dans sa « bonne conscience socialiste », il s’est insurgé : « C'est une déclaration terrifiante, j'ai de la considération pour Jean-Claude Gaudin et je pense justement que ces propos, qui sont inqualifiables, sont le fruit du débat sur l'identité nationale » Excusez du peu ! Qualifier les paroles de Jean-Claude Gaudin de « terrifiantes » fait sombrer Patrick Menucci dans le ridicule, ce serait plutôt les socialistes qui nous terrifient par leur gestion irresponsable et leurs manigances cousues de fil blanc, comme Vincent Peillon nous en a encore donné récemment un exemple.

Dessin de Chard

Aujourd’hui, en France, pays soi-disant des droits de l’homme, il suffit que vous prononciez quelques paroles sensées, somme toute bien timides, pour que les cerbères de service vous qualifient de « dérapeur » ; par contre c’est motus et bouche cousue lorsqu’ils écoutent les hurlements de haine du groupe SNIPER, dont voici un extrait de leur chanson intitulée « La France » :
« (…) La France est une garce et on s'est fait trahir Le système voilà ce qui nous pousse à les haïr La haine c'est ce qui rend nos propos vulgaires On nique la France sous une tendance de musique populaire On est d'accord et on se moque des répressions On se fout de la république et de la liberté d'expression (…) »
Pour ces gestapistes de la pensée unique obligatoire, si prompts à dénoncer tout propos anodin teinté de patriotisme, ces paroles ne constituent pas un dérapage mais la simple expression du mal-être d’un rappeur.
Moralité, selon que vous soyez Français de « souche » ou non, vous serez rappeur ou dérapeur !

Louis CHAGNON
Vice-président de l’institut du pays libre.