vendredi 13 novembre 2009

LES ÉGOUTS DE LA RÉPUBLIQUE DÉBORDENT

Les égouts de la république débordent, les différentes affaires en putréfaction se mélangent.
Comme dans les rivalités des clans mafieux, tous les coups sont permis entre les parrains.

Ce régime a commencé avec l’ignominie en Algérie du crime gaulliste de non-assistance à peuple en danger (génocide des harkis, massacres et enlèvements de tant de pieds-noirs). Et ce fut pour briser la révolte de nos compatriotes d’Algérie, l’institution de la barbouzerie, du S.A.C. avec ses connexions mafieuses et ses crimes horribles.

Voici que Mr Charles Pasqua, authentique chef barbouzard ne jouant plus le débonnaire marseillais à la Pagnol et à la Fernandel buveur de Ricard, se met à « balancer ». Le numéro que fait ce grand ami des patrons des casinos rappelle les règlements de compte des « Tontons flingueurs », jovialité en moins, désormais.

Car l’œil lourd, la bajoue flasque, la commissure des lèvres assassine, l’ex grand flic du régime, le Fouché de la V°, ne joue pas au cinéma un personnage de Frédéric Dard ou d’Alphonse Boudard.

Le flic barbouzard balance désormais ses vieux copains du gratin de la V° : Chirac et Villepin, ni plus ni moins, et autres menus gredins. On veut nous faire croire que le fond du débat est de savoir si les ventes d’armes à l’Angola et les juteuses rétributions des « courtiers » étaient légales ou illégales. Or, la réalité c’est que Chirac, Pasqua, Villepin et les autres ont vendu des armes à l’Angola communiste. Sans état d’âme aucun. Pour exterminer la résistance de Jonas Sawimbi et de son peuple, pour incendier les villages, violer, torturer, massacrer. Et il n’y a pas eu qu’en Angola qu’on a fourni de quoi tuer au prix de la misère des masses africaines.

Et pendant ce temps, on avait droit aux discours grandiloquents de ces politiciens aussi limpides que les personnages d’Alexandre Dumas du Comte de Monte-Christo. Et Madame Bernadette Chirac s’efforçait d’émouvoir la nation avec sa quête des piécettes aussi coûteuse que ce qu’elle rapportait vu les notes de frais, indécentes, de ses si dévoués quêteurs…

Depuis l’assassinat de Robert Boulin, les exécutions barbouzardes et les morts mystérieuses dans l’entourage de Mitterrand, gaulliste ou socialiste, la V° république restera dans l’histoire comme celle d’une longue tradition de cadavres dans les placards. Et à l’évidence, on n’a pas ouvert tous les placards. Le drame, c’est que le peuple français, médiatiquement hébété, aculturé, anesthésié par tous les modernes jeux du cirque et de la pornocratie, matraqué, complexé par l’inversion raciste de l’antiracisme, ne réagit plus devant la putréfaction d’un monde politique où un scandale chasse l’autre. Il ne sait plus s’il s’agit de télé-réalité, de fiction ou d’affliction.

Et à l’Elysée règne un saltimbanque de la tromperie habile à lire sans vergogne les discours qu’on lui prépare dont la rhétorique incantatoire n’a de but que de faire avaler des actes parfaitement contraires à la signification réelle des mots.