lundi 2 novembre 2009

Communisme : ses crimes, ses collabos, ses opposants (5)

Alain Escoffier ou le sacrifice d'un militant

Le 10 février 1977, un jeune militant nationaliste de 28 ans s’immole par le feu sur l’avenue des Champs Elysées, dans les locaux de la compagnie aérienne soviétique Aéroflot.
Il s’appelle Alain Escoffier. « Communistes assassins ! », ce sont ses derniers mots. Ils résonnent alors comme l’appel désespéré d’un homme qui n’en peut plus de la lâcheté des gouvernements occidentaux face au martyre des peuples de l’Est subissant la barbarie rouge.
On l’appellera le Jan Palach français, du nom de ce jeune étudiant hongrois qui s’immola en 1969 sur la place Venceslas de Prague pour protester contre l’occupation soviétique de son pays.
Le 12 février 1977, des camarades solidaristes d’Alain Escoffier viennent lui rendre hommage sur les lieux du drame. Leur manifestation pacifique sera violemment dispersée par la police de l’Etat giscardien. Les collabos du communisme n’aiment pas que leur trahison s’étale au grand jour.
Un "Comité Alain Escoffier" est créé, composé de 77 personnalités, dont l’écrivain Jean Raspail, qui signent une lettre dénonçant la façon dont la presse aux ordres traite la mort d’Alain Escoffier : « Il est malhonnête de présenter Alain Escoffier comme un exalté ou un extrémiste. C’était un garçon calme et réfléchi. Son jugement politique correspondait à un choix. S’il a choisi ce moyen extrême que l’on peut regretter, c’est qu’il considérait la situation des pays de l’Est comme extrême ».

Yann Baly