jeudi 29 octobre 2009

La manifestation du 07/11 : acte de mémoire et combat pour l’avenir

Dans l’entretien que Bernard Antony a donné dans Présent du 27 octobre 2009, le Président de Chrétienté dit pourquoi notre rendez-vous du samedi 7 novembre à Paris est aussi un acte militant pour les combats présents et à venir. Un combat contre trois mutations actuelles du virus marxiste :

1. Celui du soi-disant antiracisme qui, peu à peu, s’est révélé, notamment avec la HALDE, pour ce qu’il était : un nihilisme destructeur de toute hiérarchie, de toute valeur, de tout principe de préférence. A bien y réfléchir, je pense que l’antiracisme est, ni plus ni moins, un néo-catharisme. Les Cathares haïssaient la création, la vie ; le nihilisme de l’antiracisme est aussi l’expression d’une haine de la vie.
2. Deuxième virus : celui de l’écolocratie, c’est-à-dire de la subversion écologiste par laquelle on entend contrôler l’ensemble des activités humaines. Les continuateurs de ceux qui ont asséché la mer d’Aral et autres folies écologisques, par une inversion dialectique caractéristique du marxisme, veulent aujourd’hui imposer des plans de respect de la nature avec des formes de propagande diverses et variées : le fameux « réchauffement climatique », etc., alors qu’ils se soucient fort peu du respect de la nature humaine, de sa dignité et de ses exigences. C’est pourquoi nous opposons, nous, l’écologie intégrale qui est d’abord fondée sur le respect de la vie humaine à l’intégrisme écologiste des Cohn-Bendit et autres José Bové.
3. Le troisième virus est le plus menaçant géopolitiquement et militairement : c’est le processus de « re-fusion » du bloc stalinomaoïste, puisque de plus en plus on exalte Staline à Moscou et Mao à Pékin – et il faut ajouter à cela l’Indochine, la Corée du Nord, les Etats d’Asie centrale et de la CEI, et aussi Cuba et le Vénézuela. On n’entend pas beaucoup, hélas, des hommes politiques observer que l’utopie marxiste s’exerce sur près de la moitié de la population du monde et sur les deux tiers des terres émergées…

Autre question intéressante de Jeanne Smits sur le même sujet :

"J.S.― Aujourd’hui on n’imagine pas d’événement à la mémoire des victimes du nazisme sans une forte représentation officielle. On peut imaginer qu’il n’y aura aucun homme au pouvoir à notre manifestation – je dis « notre » parce que plusieurs journalistes de Présent y prendront la parole. Que vous inspire cette situation ?
B.A.―Nous verrons bien si les députés qui ont signé la loi Carayon, et Bernard Carayon lui-même, iront jusqu’à prêcher l’exemple et commencer, avant même qu’il y ait une loi, à commémorer concrètement l’immensité des souffrances infligées par le communisme. Au moment où vous m’interrogez, je suis dans une incertitude sans illusion. Il leur faudrait pour cela le courage d’aller à l’encontre de la culture néo-marxiste du couple Bruni-Sarkozy et de leur entourage bobo-coco."

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