vendredi 2 octobre 2009

Contre la récidive : peine de mort et responsabilité des juges !

Chaque fois qu’un crime est commis par un récidiviste, et hélas cela se reproduit trop souvent, nos ministres et députés annoncent que des mesures vont être prises, que cette fois-ci, les choses vont changer. Chaque fois, il n’en est rien !
Les victimes innocentes continuent de tomber et pour elles, la peine de mort existe toujours.
On nous reparle de la castration chimique. Encore un leurre ! Pour que ce type de traitement soit efficace, il faut que l’individu prenne tous les jours une substance chimique sous forme de comprimé. Mettra-t-on un policier à demeure pour contrôler la prise quotidienne du cachet et vérifier que le condamné ne le recrache pas ? L’autre solution passe par une injection tous les 3 mois. Et si l’individu disparaît dans la nature, va-t-on lancer à sa poursuite des gendarmes armés de seringues ?
La seule solution efficace par son effet dissuasif, son exemplarité et l’acte de justice qu’elle constitue face à des monstres, qui se sont eux-mêmes retirés de la société par leur cruelle barbarie, c’est la peine de mort. On relira à ce propos, l’excellent ouvrage du père Bruckberger, Oui à la peine de mort !
Qu’on ne vienne pas nous dire que les peines n’ont pas d’effet dissuasif pour les délinquants alors que l’on nous vante régulièrement l'efficacité de la répression routière et des radars pour la dissuasion des excès de vitesse…
Par ailleurs, les juges d’application des peines doivent être, personnellement et réellement, soumis au régime de responsabilité de la faute lourde. Le fait de remettre en liberté un violeur pédophile et de le laisser habiter à 100 m de sa victime est une faute lourde qu’il convient de sanctionner, à plus forte raison lorsqu’elle se solde par la mort d’une innocente.
Les juges doivent être indépendants, cela ne veut pas dire qu’ils puissent faire n’importe quoi en dépit du plus élémentaire bon sens.
Sans ces mesures, notre société risque fort de retomber dans un système de justice barbare et de vengeance privée de la part de femmes et d’hommes excédés d’être livrés, pieds et poings liés, au couteau des criminels par une justice incapable de mettre ces derniers hors d’état de nuire.
Enfin, il convient de mettre au ban de la société un ministre qui avoue par écrit ses expériences de tourisme sexuel avec de jeunes garçons, qui se permet en plus de défendre publiquement un homme accusé d'acte pédophile, libérant ainsi les délinquants en puissance des quelques réticences qu'ils pourraient avoir de passer à l'acte.

Yann Baly