vendredi 11 septembre 2009

Au Japon, Brice Hortefeux, ridiculisé, devrait se faire hara-kiri. Chez nous, pour le moins, qu’il démissionne ! L’Agrif envisage de le poursuivre

Il y a quelques semaines, au mépris de toute prudence, le ministre de l’intérieur Hortefeux jouait les boutefeux contre le préfet Paul Girot de Langlade qui se serait rendu coupable de quelques mots à connotation raciste. M. Hortefeux, sans attendre les résultats d’une enquête impartiale, sans entendre le préfet, se joignait au lynchage médiatique et des organisations subventionnées de la soupe antiraciste.
D’abord suspendu, le préfet était ensuite mis à la retraite.
Voilà que M. Hortefeux est désormais dans la situation de l’arroseur arrosé, subissant à son tour, sans qu’on puisse vraiment le plaindre, un lynchage analogue à celui du préfet et pour motif semblable, à savoir quelques mots anodins qu’on ne devrait même pas relever dans un pays de liberté.
Mais hélas, la police de la pensée est partout, son inquisition traque les moindres écarts à l’encontre de l’idéologie du politiquement correct ; elle recherche les mots qui peuvent perdre même les ministres.
Les amis de M. Hortefeux s’indignent. Comme si ce n’étaient pas leurs gouvernements qui ont mis en place les tchékas du soi-disant antiracisme, qui ont notamment installé la Halde avec Jacques Chirac et n’ont cessé de la renforcer sous Nicolas Sarkozy. Aussi après avoir hurlé avec les chacals contre le préfet Girot de Langlade, Brice Hortefeux, désormais totalement ridiculisé, devrait se faire hara-kiri.
Il doit pour le moins démissionner et pourrait consacrer une heureuse retraite à la méditation des bienfaits des manipulations de l’antiracisme.

PS : Les développements médiatiques de l’affaire nous apprennent ce vendredi à 13 heures que selon ses amis de l’UMP les propos de M. le ministre Hortefeux auraient porté en fait sur les dangers dans l’UMP d’un trop grand nombre d’individus d’origine auvergnate. Comme si cela était moins grave que de craindre un trop grand nombre de maghrébins ! Si cela s’avérait exact, il s’agirait à l’évidence d’une manifestation de racisme anti-auvergnat, donc d’une forme particulière de racisme anti-français.
D’ores et déjà, saisie par ses adhérents auvergnats, l’Agrif étudie avec un de ses avocats l’éventualité de la plainte qui pourrait s’imposer.

Bernard ANTONY

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