Du poids de ses trois tonnes (pour le moins) l’inénarrable Alexandre Adler qui n’a jamais été complexé, ni ne s’est jamais repenti d’avoir été un parfait stalinien, avant de gagner les tièdes eaux de la presse bourgeoise, ne cesse dans Le Figaro et ailleurs d’asséner les lieux communs de sa science géopolitique.
Ce samedi, il nous apprend ainsi : « Les Chinois ne sont absolument pas racistes, en revanche ils sont xénophobes, ce qui n’est pas tout à fait la même chose. » Cette affirmation me tranquillise, me rassure.
Si j’essaye en effet de me garder du seul péché mortel des temps modernes qu’est le racisme, je dois confesser devant mes frères citoyens en république universelle que je me surprends quelquefois à m’abandonner à quelques pulsions de xénophobie. Ainsi m’arrive-t-il de pester comme un vulgaire franchouillard lorsque je me laisse aller à considérer (à tort bien sûr) que certains étrangers ont une fâcheuse tendance à se comporter chez nous comme en pays conquis.
Grâce à Adler, désormais je ne me couvrirai pas la tête de cendres. Et j’avoue donc partager quelquefois fraternellement, hors de tout racisme, avec mes frères en humanité les Chinois, un peu de xénophobie.
Mais je m’interroge : les vieux Français comme moi ont-ils droit à la bienveillance accordée aux Chinois. Ou faut-il que je m’attende à devoir rire jaune si je persiste dans mes aveux de philoxénophobie ? Je le sais bien : Big Brother me surveille !
Ce samedi, il nous apprend ainsi : « Les Chinois ne sont absolument pas racistes, en revanche ils sont xénophobes, ce qui n’est pas tout à fait la même chose. » Cette affirmation me tranquillise, me rassure.
Si j’essaye en effet de me garder du seul péché mortel des temps modernes qu’est le racisme, je dois confesser devant mes frères citoyens en république universelle que je me surprends quelquefois à m’abandonner à quelques pulsions de xénophobie. Ainsi m’arrive-t-il de pester comme un vulgaire franchouillard lorsque je me laisse aller à considérer (à tort bien sûr) que certains étrangers ont une fâcheuse tendance à se comporter chez nous comme en pays conquis.
Grâce à Adler, désormais je ne me couvrirai pas la tête de cendres. Et j’avoue donc partager quelquefois fraternellement, hors de tout racisme, avec mes frères en humanité les Chinois, un peu de xénophobie.
Mais je m’interroge : les vieux Français comme moi ont-ils droit à la bienveillance accordée aux Chinois. Ou faut-il que je m’attende à devoir rire jaune si je persiste dans mes aveux de philoxénophobie ? Je le sais bien : Big Brother me surveille !
Bernard Antony