Un de mes amis me demande ce que globalement je pense de la dimension politique de Benoît XVI.
Sa question, me précise-t-il, ne porte pas bien sûr d’une manière qui serait très réductrice sur d’éventuelles positions politiques du pape par rapport aux courants et partis politiques européens. A cela le pape a d’ailleurs répondu en rappelant que l’Eglise n’est pas un parti politique. Je le rassure, je n’avais pas ainsi compris sa demande et lorsqu’on examine la dimension politique d’un pape, il ne peut s’agir que de la manière dont il conduit la vie de l’Eglise, pour le bien de ses fidèles, de ses communautés, et aussi le bien commun de l’humanité, en rapport avec les Etats, les forces et les courants qui pèsent dans le monde.
Ma réponse est nette : il est un très grand, très intelligent et très avisé gouverneur de la barque de Pierre qui, certes, a sans cesse navigué dans les tempêtes du monde mais qui les affronte aujourd’hui dans un contexte radicalement nouveau de son histoire depuis le IVème siècle. J’entends par là que pour la première fois depuis la conversion officielle de l’Empire romain au christianisme avec Constantin il n’y a plus de grande puissance impériale ou nationale, et encore moins financière, témoignant au moins de leur sympathie sinon de leur adhésion au catholicisme.
Benoît XVI doit agir dans un monde où d’immenses ensembles de nations sont sous la domination du communisme, de l’islam ou d’autres religions ; d’autres sont sous la domination d’un laïcisme hostile au rôle de l’Eglise. Il y a encore les formidables puissances idéologiques ou financières plus ou moins invisibles avec lesquelles le Vatican doit compter et dont certaines tentent sans cesse de l’investir.
Il y a enfin pour entraver sa liberté ceux que nos ennemis devraient inventer s’ils n’existaient pas spontanément, offrant à leur dialectique et à leur désinformation des ingrédients inespérés. Et il y a des braves gogos désespérément bêtes pour ne pas voir qu’un Monseigneur Williamson comme d’autres amateurs de « détail » sont, de fait, les provocateurs-collaborateurs des puissances les plus hostiles à l’identité chrétienne des nations.
Et de surcroît, Benoît XVI gouverne une Eglise minée de l’intérieur, non seulement par la trahison mais aussi par la tiédeur, sans oublier la bêtise, selon les cas, de tant d’évêques, de religieux, de prêtres et de fidèles aux cerveaux idéologiquement subvertis ou pitoyablement anémiés.
Sa question, me précise-t-il, ne porte pas bien sûr d’une manière qui serait très réductrice sur d’éventuelles positions politiques du pape par rapport aux courants et partis politiques européens. A cela le pape a d’ailleurs répondu en rappelant que l’Eglise n’est pas un parti politique. Je le rassure, je n’avais pas ainsi compris sa demande et lorsqu’on examine la dimension politique d’un pape, il ne peut s’agir que de la manière dont il conduit la vie de l’Eglise, pour le bien de ses fidèles, de ses communautés, et aussi le bien commun de l’humanité, en rapport avec les Etats, les forces et les courants qui pèsent dans le monde.
Ma réponse est nette : il est un très grand, très intelligent et très avisé gouverneur de la barque de Pierre qui, certes, a sans cesse navigué dans les tempêtes du monde mais qui les affronte aujourd’hui dans un contexte radicalement nouveau de son histoire depuis le IVème siècle. J’entends par là que pour la première fois depuis la conversion officielle de l’Empire romain au christianisme avec Constantin il n’y a plus de grande puissance impériale ou nationale, et encore moins financière, témoignant au moins de leur sympathie sinon de leur adhésion au catholicisme.
Benoît XVI doit agir dans un monde où d’immenses ensembles de nations sont sous la domination du communisme, de l’islam ou d’autres religions ; d’autres sont sous la domination d’un laïcisme hostile au rôle de l’Eglise. Il y a encore les formidables puissances idéologiques ou financières plus ou moins invisibles avec lesquelles le Vatican doit compter et dont certaines tentent sans cesse de l’investir.
Il y a enfin pour entraver sa liberté ceux que nos ennemis devraient inventer s’ils n’existaient pas spontanément, offrant à leur dialectique et à leur désinformation des ingrédients inespérés. Et il y a des braves gogos désespérément bêtes pour ne pas voir qu’un Monseigneur Williamson comme d’autres amateurs de « détail » sont, de fait, les provocateurs-collaborateurs des puissances les plus hostiles à l’identité chrétienne des nations.
Et de surcroît, Benoît XVI gouverne une Eglise minée de l’intérieur, non seulement par la trahison mais aussi par la tiédeur, sans oublier la bêtise, selon les cas, de tant d’évêques, de religieux, de prêtres et de fidèles aux cerveaux idéologiquement subvertis ou pitoyablement anémiés.