lundi 18 mai 2009

La charia chez les gendarmes

La communautarisation de nos forces de sécurité vient de faire un pas de plus avec la création d’un aumônier musulman dans la gendarmerie avec le grade capitaine. Mohamed-Ali Bouharb d’origine tunisienne, a été formé par l’institut catholique de Paris, annexe de La Mecque et devenu un centre de diffusion de l’islam. Son rôle est de surveiller les cantines afin que des repas hallal soient servis en caserne ou en opérations extérieures, de répondre aux sollicitations de sa hiérarchie affin d’accorder le respect des obligations coraniques et le service de gendarme. Son ambition est d’organiser un voyage de pèlerinage pour des militaires musulmans à La Mecque. Comble de privilège il a obtenu le droit de faire broder sur son képi un croissant symbole de l’islam avec deux branches d’olivier alors que les aumôniers catholiques ou juifs n’ont aucun droit d’avoir une croix ou une étoile de David sur leurs képis.
Le problème est que son croissant de lune avec sa face convexe tournée vers le bas symbolise plus l’immaculée conception que l’islam et je suppose que les deux branches d’olivier symbolisent la cuisine à l‘huile d’olive spécifique au monde méditerranéen et pas la paix. Nous pouvons toujours attendre que les forces armées des pays musulmans créent des aumôniers catholiques, l’ouverture est à sens unique et pour cause l’islam considère toujours les chrétiens et les juifs comme des ennemis à combattre. Maintenant est-ce coranique pour un gendarme musulman d’abattre ou d’arrêter un autre musulman ?
Car pendant que les applaudissements des bobos béats crépitent à cette islamisation des corps qui ont été créés pour nous défendre, à la Courneuve ce sont les kalachnikovs qui crépitent contre nos forces de l’ordre. Michèle Alliot-Marie « condamné de façon absolue l'attaque perpétrée avec une arme de guerre » et « rendu hommage au professionnalisme» des policiers, parce que si l’attaque n’avait pas été perpétuée par une arme de guerre elle n’aurait pas été condamnable ? Pourquoi vanter le « professionnalisme » de nos policiers est-ce que cela veut dire qu’il devient tout à fait normal pour eux de se faire canarder par des armes de guerre ? Cela ferait partie de leur « profession » que de savoir réagir à ce genre d’attaque ? Qu’entend-elle d’ailleurs par « professionnalisme » le fait de ne pas avoir abattu leurs assaillants ? Aurait-ce été une bavure ? Nous serions aussi curieux de connaître l’origine de ses criminels et quelles mesures le gouvernement entend prendre pour « karchériser » la Seine-Saint-Denis de tous ces criminels.
Il n’y a pas qu’en Seine-Saint-Denis que les armes circulent, dans les établissements scolaires également et ce n’est en rien une nouveauté, j’ai participé moi-même à un conseil de classe, il y a plus de dix ans, convoqué pour sanctionner un élève zaïrois qui avait tenté de vendre un couteau au sein de l’établissement. Je rappellerais qu’à Torcy un élève en avait tué un autre dans la cour de récréation d’un collège, il y a aussi plus d’une dizaine d’années.
En fait il n’y a que les méprisés de la République socialo-sarkozyste, c’est-à-dire les bons français honnêtes de toutes origines qui n’ont pas le droit de se défendre, eux et la culture française, ce serait du populisme le plus infect, ils ne sont là que pour recevoir les coups et payer, d’ailleurs en ce moment ce sont les stylos qui crépitent pour remplir les feuilles d’impôts sur le revenu.

Louis CHAGNON