Contrairement à l’ignorance ou à la désinformation volontaire des commentateurs médiatiques, Benoît XVI n’a pas utilisé en Jordanie l’expression ambiguë de « dialogue islamo-chrétien ».
Il a exprimé son respect pour les musulmans ou encore pour la communauté musulmane. Il a défendu les principes, vitaux pour les derniers chrétiens d’Orient, de réciprocité dans l’égalité civile et la liberté religieuse.
Dans la clarté des concepts et de la réalité, le dialogue islamo-chrétien ne saurait en effet être confondu avec des dialogues entre chrétiens et musulmans. L’ « islam » qui signifie « soumission » désigne d’abord le modèle d’ordre religieux mais aussi politique, juridique, social établi par Muhammed à Médine et à la Mecque. Il désigne également l’ensemble des nations qui y sont soumises, qu’il s’agisse de l’islam dit sunnite ou de l’islam dit chiite selon leur adhésion aux deux continuités califales rivales.
Cela suffit pour montrer combien il est hasardeux de prétendre dialoguer « avec l’islam ». D’autant plus que cet islam ne dispose ni d’autorité politique ni d’autorité spirituelle commune.
Certes il a un centre de culture et de pèlerinage : La Mecque. Ce serait peut-être là le lieu du dialogue islamo-chrétien mais aucun non-musulman ne saurait être toléré à La Mecque ! Sous peine de mort !
Aujourd’hui, on voit donc se développer à nouveau l’illusion du fameux dialogue islamo-chrétien. Il est propagé aussi bien dans quelques milieux et revues de courants dits progressistes que dits traditionalistes ou dits intégristes du catholicisme, avec en soubassement chez les premiers un faux œcuménisme, d’ailleurs à sens unique.
Une véritable secte islamo-chrétienne apparaît ainsi chez certains clercs avec beaucoup d’emprunts au Coran dans leur étrange liturgie. Il en est même à le placer sur leur autel. Inutile de préciser que chez les musulmans, aucun n’est disposé à accepter dans la mosquée l’annonce de l’Evangile de Jésus-Christ, crucifié et Fils de Dieu.
Ces inquiétantes dérives feront l’objet, lors de notre université d’été, des conférences de Marie-Thérèse et Dominique Urvoy, grands universitaires et écrivains spécialistes de la langue, des civilisations arabes et de l’islam.
Il a exprimé son respect pour les musulmans ou encore pour la communauté musulmane. Il a défendu les principes, vitaux pour les derniers chrétiens d’Orient, de réciprocité dans l’égalité civile et la liberté religieuse.
Dans la clarté des concepts et de la réalité, le dialogue islamo-chrétien ne saurait en effet être confondu avec des dialogues entre chrétiens et musulmans. L’ « islam » qui signifie « soumission » désigne d’abord le modèle d’ordre religieux mais aussi politique, juridique, social établi par Muhammed à Médine et à la Mecque. Il désigne également l’ensemble des nations qui y sont soumises, qu’il s’agisse de l’islam dit sunnite ou de l’islam dit chiite selon leur adhésion aux deux continuités califales rivales.
Cela suffit pour montrer combien il est hasardeux de prétendre dialoguer « avec l’islam ». D’autant plus que cet islam ne dispose ni d’autorité politique ni d’autorité spirituelle commune.
Certes il a un centre de culture et de pèlerinage : La Mecque. Ce serait peut-être là le lieu du dialogue islamo-chrétien mais aucun non-musulman ne saurait être toléré à La Mecque ! Sous peine de mort !
Aujourd’hui, on voit donc se développer à nouveau l’illusion du fameux dialogue islamo-chrétien. Il est propagé aussi bien dans quelques milieux et revues de courants dits progressistes que dits traditionalistes ou dits intégristes du catholicisme, avec en soubassement chez les premiers un faux œcuménisme, d’ailleurs à sens unique.
Une véritable secte islamo-chrétienne apparaît ainsi chez certains clercs avec beaucoup d’emprunts au Coran dans leur étrange liturgie. Il en est même à le placer sur leur autel. Inutile de préciser que chez les musulmans, aucun n’est disposé à accepter dans la mosquée l’annonce de l’Evangile de Jésus-Christ, crucifié et Fils de Dieu.
Ces inquiétantes dérives feront l’objet, lors de notre université d’été, des conférences de Marie-Thérèse et Dominique Urvoy, grands universitaires et écrivains spécialistes de la langue, des civilisations arabes et de l’islam.