lundi 6 avril 2009

Turquie en Europe : l'inacceptable diktat de Barack Obama

S’il y a bien un point sur lequel Barack Obama ne rompt pas avec la politique des Bush, c’est celui de la prétention à dicter la loi américaine aux pays d’Europe, faute désormais de pouvoir le faire au reste du monde.
Il a ainsi réaffirmé lourdement l’inacceptable volonté de ses prédécesseurs, en accord avec celle d’Israël, d’imposer l’entrée de la Turquie dans l’Union Européenne. Cette intégration signifierait en réalité la désintégration de ce qui demeure de civilisation européenne.
La Turquie est asiatique ; elle est la pièce maîtresse de l’immense ensemble islamo-turcophone allant du Bosphore à la Chine… Pays le plus peuplé, le plus militarisé, le plus farouchement antichrétien qui soit, elle poursuivra, avec toutes les facilités données par sa place dans l’Union Européenne, la vieille politique de l’impérialisme islamo-ottoman.
Pour les raisons stratégiques d’ordre pétrolifère que l’on sait, déguisées sous les oripeaux idéologiques de l’utopie mondialiste, les gouvernements américains persistent dans une sinistre continuité de choix tragiques pour l’humanité.
Ils ont été les acteurs du crime d’élimination du Shah d’Iran. Croyant maintenir certains pays dans l’arriération économique en les soumettant à la domination des mollahs et des talibans, ils ont été les plus actifs propagateurs du cancer islamiste.
Leur guerre en Irak a entraîné l’islamisation dure de ce pays et l’élimination de son peuple chrétien.
Barack Obama qui, en politique intérieure américaine, s’avère un acteur actif de la culture de mort est, lui aussi, en politique extérieure, un danger pour le monde.