lundi 27 avril 2009

Turcomania à Washington

Le président des États-Unis Barak Hussein Obama s’était déjà prononcé pour l’adhésion de la Turquie à l’Union Européenne, se mêlant à cette occasion d’affaires ne relevant aucunement des États-Unis. Sa « turcomania » a de nouveau frappé : il a refusé d’employer le terme de « génocide » dans son communiqué du 24 avril publié à l’occasion de la commémoration des massacres arméniens de 1915 par les Turcs, afin de ne pas froisser ces derniers.
Au lieu d’employer le terme de « génocide », il a préféré utiliser l'appellation arménienne « Meds Yeghern », signifiant « grande calamité », il a ainsi réussi à mécontenter à la fois les Arméniens et les Turcs pour lesquels ces termes demeurent trop forts. Une fois de plus, Obama, à force de vouloir plaire à tout le monde, ne plait finalement à personne. Mais par ce communiqué il verse dans le négationnisme, du point de vue de la législation française (loi n° 2001-70 du 29 janvier relative à la reconnaissance du génocide arménien).
Enfant chéri de nos médias et de la gauche, sera-t-il stigmatisé pour ce négationnisme ? M. Obama pourra toujours compter sur sa groupie socialiste Ségolène Royal qui aura peut être l’obligeance d’aller s’excuser auprès des Arméniens.

Louis CHAGNON
Vice-président de l’Institut du pays libre.