Les « caricatures » de Mahomet portaient essentiellement sur l’aspect guerrier de la personnalité du prophète de l’islam, un homme qui a été à la fois un chef religieux, un chef politique et un chef de guerre et aussi, selon la Sira, sa biographie lue et enseignée toujours et partout dans l’islam, l’exterminateur impitoyable de la tribu juive de Médine, les Banu Qourayza.
On sait quelle a été l’ampleur de la réaction unanime, et quelquefois très violente et très menaçante, du monde musulman qui ne tolère aucune représentation du prophète et n’admet aucune dérision.
Songeons à ce que cela serait si on le dessinait nu, affublé d’un préservatif selon une recherche d’obscénité maximum. C’est pourtant cela que l’on a pu voir il y a quelques années dans le journal Libération et que l’on a pu encore découvrir dans un plus récent hebdomadaire dit satirique, sauf qu’il s’agissait du Christ en Croix.
Seule l’Agrif a réagi alors et va encore réagir. Mais « la justice » au nom de la défense de la liberté d’expression, de dérision, de blasphème, n’a pas considéré l’injure ainsi faite au Dieu auquel croient les chrétiens et donc aux chrétiens ; et pour le moins, l’injure faite à l’humanité si l’on considère la violation la plus totale du respect de la dignité humaine lorsque l’on caricature sardoniquement un homme martyrisé au faîte de la souffrance.
La liberté d’expression devient ainsi contre le christianisme et contre la dignité humaine une liberté d’excrémentation et d’exécration.
Demain vient au Tribunal de Paris le procès de l’Agrif contre l’hebdomadaire Charlie-Hebdo qui a proféré à l’égard du Christ traité de « gros cochon » le plus misérable quolibet d’imputation de pédophilie.
On nous opposera bien sûr que cela n’est que dérision, comme ne l’est, entre autres, dans le même numéro le dessin pornographique d’injure à la Vierge Marie.
Bien sûr on est là dans le registre bien peu nouveau de la recherche pitoyable de la jonction du blasphème et de la pornographie. Plaisanterie que tout cela ? Non, car il s’agit indéniablement d’une incessante volonté de crachat non seulement sur les valeurs chrétiennes mais tout simplement contre le respect le plus élémentaire de la dignité humaine.
L’Agrif agit non seulement pour ce respect mais aussi, que les média et la justice le pèsent bien, pour éviter toute violence en retour.
En effet si les catholiques sont bien tièdes en général, les musulmans ne sont pas du tout insensibles aux injures faites à Jésus et à la Vierge. Certes ils ne croient pas au Fils de Dieu crucifié mais ils vénèrent profondément en Jésus (Isa dans le Coran) le dernier prophète avant Mahomet. Certes ils ne considèrent pas Marie comme mère de Dieu mais ils vouent un culte à Maryam, modèle selon eux de la femme musulmane.
L’Agrif a déjà sagement refusé des propositions d’action commune venues de musulmans, sachant bien les dangers de dérive. Mais elle sait aussi que d’autres, déjà, expriment leur mépris pour la lâcheté des chrétiens. L’Agrif refuse tout autant la tiédeur que la violence. Elle attend que la justice, enfin, ne tolère pas ce qui suscite et nourrit toute une haine anti-chrétienne et une déshumanisation barbare.
AGRIF 70, bd Saint Germain 75005 Paris ; Tel : 01 40 46 96 31
On sait quelle a été l’ampleur de la réaction unanime, et quelquefois très violente et très menaçante, du monde musulman qui ne tolère aucune représentation du prophète et n’admet aucune dérision.
Songeons à ce que cela serait si on le dessinait nu, affublé d’un préservatif selon une recherche d’obscénité maximum. C’est pourtant cela que l’on a pu voir il y a quelques années dans le journal Libération et que l’on a pu encore découvrir dans un plus récent hebdomadaire dit satirique, sauf qu’il s’agissait du Christ en Croix.
Seule l’Agrif a réagi alors et va encore réagir. Mais « la justice » au nom de la défense de la liberté d’expression, de dérision, de blasphème, n’a pas considéré l’injure ainsi faite au Dieu auquel croient les chrétiens et donc aux chrétiens ; et pour le moins, l’injure faite à l’humanité si l’on considère la violation la plus totale du respect de la dignité humaine lorsque l’on caricature sardoniquement un homme martyrisé au faîte de la souffrance.
La liberté d’expression devient ainsi contre le christianisme et contre la dignité humaine une liberté d’excrémentation et d’exécration.
Demain vient au Tribunal de Paris le procès de l’Agrif contre l’hebdomadaire Charlie-Hebdo qui a proféré à l’égard du Christ traité de « gros cochon » le plus misérable quolibet d’imputation de pédophilie.
On nous opposera bien sûr que cela n’est que dérision, comme ne l’est, entre autres, dans le même numéro le dessin pornographique d’injure à la Vierge Marie.
Bien sûr on est là dans le registre bien peu nouveau de la recherche pitoyable de la jonction du blasphème et de la pornographie. Plaisanterie que tout cela ? Non, car il s’agit indéniablement d’une incessante volonté de crachat non seulement sur les valeurs chrétiennes mais tout simplement contre le respect le plus élémentaire de la dignité humaine.
L’Agrif agit non seulement pour ce respect mais aussi, que les média et la justice le pèsent bien, pour éviter toute violence en retour.
En effet si les catholiques sont bien tièdes en général, les musulmans ne sont pas du tout insensibles aux injures faites à Jésus et à la Vierge. Certes ils ne croient pas au Fils de Dieu crucifié mais ils vénèrent profondément en Jésus (Isa dans le Coran) le dernier prophète avant Mahomet. Certes ils ne considèrent pas Marie comme mère de Dieu mais ils vouent un culte à Maryam, modèle selon eux de la femme musulmane.
L’Agrif a déjà sagement refusé des propositions d’action commune venues de musulmans, sachant bien les dangers de dérive. Mais elle sait aussi que d’autres, déjà, expriment leur mépris pour la lâcheté des chrétiens. L’Agrif refuse tout autant la tiédeur que la violence. Elle attend que la justice, enfin, ne tolère pas ce qui suscite et nourrit toute une haine anti-chrétienne et une déshumanisation barbare.
AGRIF 70, bd Saint Germain 75005 Paris ; Tel : 01 40 46 96 31