lundi 23 mars 2009

Benoît XVI : le révélateur du pays libre catholique

Loin de désespérer les catholiques sincères et au-delà, tous les hommes épris de vérité et de liberté, la déferlante contre Benoît XVI constitue l’occasion d’une triple prise de conscience libératrice, politique, médiatique et religieuse. On peut y discerner en effet trois phénomènes convergents :

- Celui d’un énorme terrorisme médiatique issu de ce que l’on peut appeler les lobbies ou mieux encore les états confédérés de la haine contre la morale judéo-chrétienne du Décalogue. On y observe ainsi dans une sorte de compétition de vindicte les princes du monde médiatique s’exprimant aussi bien dans un hebdomadaire scatologique que dans les quotidiens de la nouvelle « bien-pensance ». C’est à qui tronquera et déformera de la manière la plus perfide ou injuriera de la manière la plus grossière.

- Celui d’un alignement politique de la fausse droite à l’extrême gauche dans l’exécration de l’autorité morale du pape, de son devoir et de son droit de rappeler dans la charité pour les personnes et les peuples – libre à eux de l’écouter – dans le respect du Décalogue, les chemins de la liberté et des choix entre le bien et le mal, le vrai et le faux. Dans ce conglomérat venimeux les pires sont ceux qui avec la morgue pleine de suffisance d’un Juppé ou le total manque de vergogne d’une Morano s’affirment catholiques au mépris absolu de ce qu’est la religion dont ils se revendiquent par dérisoire habileté politicienne.
Que dire encore de la citoyenne ministre franco-sénégalaise et musulmane Rama Yade qui pour sa part oublie totalement de considérer comment dans son islam on traite du droit des femmes, du respect des homosexuels, et de la compassion pour les malades du sida ?

- Celui d’un triste état de déliquescence du pays légal catholique où sauf exception de quelques évêques et journalistes courageux, le pape, de fait, est trahi. Soit qu’il soit désavoué plus ou moins doucereusement avec les mots d’une fétide tiédeur dans un hypocrite soutien de pure forme, soit qu’on ne se prive point de l’expression de l’acrimonie, du fiel et de la haine dans des publications telles que La Vie ex-catholique, rachetée par le capitalisme de gauche. On mesure aussi le mélange de frilosité et de maladresse dans la communication, le peu de nerf dans la réplique des institutions catholiques fidèles. Mais en revanche, s’éveille et réagit de plus en plus ce que l’on peut appeler le pays libre catholique qui désormais a pris conscience de la désinformation et de la haine de la nomenklatura politico-médiatique hostile à son Eglise, à son pape et à sa foi. Sous le bombardement, Benoît XVI accomplit ainsi une grande œuvre de restauration et de libération spirituelle et culturelle.