Ces dernières semaines, depuis la levée des excommunications des 4 évêques de la Fraternité Saint Pie X, la presse est aux aguets à propos de ce qui touche, de près ou de loin, les affaires de l’Eglise. Un journaliste de radio suisse est même allé jusqu’à se déguiser en prêtre pour assister à la messe des Cendres à Écône ! Il s’est rapidement fait sortir du choeur par quelques séminaristes, qui lui ont certainement expliqué que l’Eglise n’étant pas une loge maçonnique, chacun pouvait assister à la messe librement sans avoir à se travestir...
Sur ces sujets comme sur d'autres, on se rend compte de l’ignorance crasse de beaucoup de journalistes. Exemple récent : réagissant à la publication par le quotidien italien La Stampa d'extraits de l’entretien donné au Monde par Hans Küng, le Cardinal Sodano relève que dans son chapô, le journaliste italien évoque le concile de Nice au lieu du concile de Nicée...
La recherche du sensationnel prime sur l’exigence de vérité et le souci de bien informer le public.
Les tensions et les différents qui règnent actuellement dans le diocèse d’Avignon donnent du grain à moudre aux journalistes locaux, qui se font un plaisir de faire "monter la sauce", mélangeant les genres avec des articles remplis d’erreurs ou d’approximations, allant interroger des fidèles aux sorties de messe, chacun donnant son avis sur un dossier qu’il ne connaît que par les rumeurs véhiculées par ces mêmes journalistes.
Dans la crise avignonnaise, mise sur la place publique par Vaucluse Matin, tant Mgr Cattenoz que les prêtres ayant des divergences avec lui ont décidé de ne plus s’adresser aux journalistes. Le service de presse de l’archevêque a fait savoir que ce dernier ne s’adresserait à la presse que lorsqu’il aurait quelque chose de positif à dire. Même réaction du côté des prêtres en délicatesse avec leur Ordinaire. Ce qui met en rage le journaliste de La Provence : "le comble de la mauvaise foi (sic !), écrit-il, est atteint lorsqu’un prêtre, pourtant particulièrement concerné, assène que la presse n’a strictement rien compris à ce qui se passe… en refusant courageusement d’éclairer sa lanterne !"
Une bonne leçon d’humilité pour des gens qui confondent souvent carte de presse et carte de police. Circulez, y a rien à voir !
Yann Baly
Sur ces sujets comme sur d'autres, on se rend compte de l’ignorance crasse de beaucoup de journalistes. Exemple récent : réagissant à la publication par le quotidien italien La Stampa d'extraits de l’entretien donné au Monde par Hans Küng, le Cardinal Sodano relève que dans son chapô, le journaliste italien évoque le concile de Nice au lieu du concile de Nicée...
La recherche du sensationnel prime sur l’exigence de vérité et le souci de bien informer le public.
Les tensions et les différents qui règnent actuellement dans le diocèse d’Avignon donnent du grain à moudre aux journalistes locaux, qui se font un plaisir de faire "monter la sauce", mélangeant les genres avec des articles remplis d’erreurs ou d’approximations, allant interroger des fidèles aux sorties de messe, chacun donnant son avis sur un dossier qu’il ne connaît que par les rumeurs véhiculées par ces mêmes journalistes.
Dans la crise avignonnaise, mise sur la place publique par Vaucluse Matin, tant Mgr Cattenoz que les prêtres ayant des divergences avec lui ont décidé de ne plus s’adresser aux journalistes. Le service de presse de l’archevêque a fait savoir que ce dernier ne s’adresserait à la presse que lorsqu’il aurait quelque chose de positif à dire. Même réaction du côté des prêtres en délicatesse avec leur Ordinaire. Ce qui met en rage le journaliste de La Provence : "le comble de la mauvaise foi (sic !), écrit-il, est atteint lorsqu’un prêtre, pourtant particulièrement concerné, assène que la presse n’a strictement rien compris à ce qui se passe… en refusant courageusement d’éclairer sa lanterne !"
Une bonne leçon d’humilité pour des gens qui confondent souvent carte de presse et carte de police. Circulez, y a rien à voir !
Yann Baly