mardi 23 décembre 2008

Notre gratitude à Julien Dray

J’ai envie d’exprimer de la gratitude à l’égard de ce bon juif trotskyste, socialiste et égalitariste de Julien Dray qui, finalement, avec sa passion pour les montres certes de quelque prix, mais modestes tout de même, nous a ramenés au réel. Avec les innombrables milliards de dollars envolés dans les manipulations des Goldman-Sach et Lehman Brothers et ceux évaporés par le génie transformiste de Bernard Madoff, les têtes tournaient dans l’incompréhension de ces montagnes de pépètes perdues dans les tourments cycloniques des bourses en folie.
Grâce à l’affaire Dray, les scandales reprennent comme un côté humain, à notre échelle, presque rassurant.
On retombe là dans l’accoutumée, la classique, celui de l’attrait qu’exercent les subventions étatiques pour la glorieuse lutte anti-raciste.
Oh, ce n’est pas la première fois que des présidents et permanents de ces associations se seraient dit qu’entre leurs mains, les sommes du contribuable seraient mieux utilisées que pour des opérations de manipulations idéologiques en vérité sans fondement, le racisme qui n’existe pas n’étant qu’un faux prétexte et l’anti-racisme du bidon.
Ce qui est sûr, c’est qu’une fois encore il y a eu de l’évaporation dans les caisses de ces associations infiniment plus subventionnées que spontanées. Notez que pour l’heure, c’est le cas de le dire, on ne sait pas ce que Julien Dray a utilisé ou non pour remplir son gousset.
Mais, il faut comprendre que pour un révolutionnaire, l’heure c’est une chose sérieuse, vitale même. Lénine n’enseignait-il pas qu’il n’y a certes pas de péché en révolution mais des erreurs impardonnables. La première est d’être en avance sur les temps de la révolution, la seconde d’être en retard.
Comme disaient Staline et Mao pour légitimer leurs exterminations, « avant l’heure c’est pas l’heure, après l’heure c’est plus l’heure ».
Alors pour Dray qui se souvient du coup de piolet stalinien qui fendit la tête de son maître Trotsky, il faut toujours regarder sa montre et pour cela il préfère les Rolex.
« Car l’heure tourne camarade et le vieux monde est derrière nous » disait-il en mai 68.
Mais voilà que cette fois-ci, ce n’est pas le temps qui dévore les révolutionnaires, c’est son goût immodéré de vieille pie voleuse pour ce qui brille, qui perd ce grand défenseur des valeurs prolétariennes.
Mais nous qui ne sommes pas si chronolâtres que cela, nous attendons tranquillement de fêter le plus grand moment de l’histoire de l’univers après sa Création, celui de l’incarnation de son Dieu créateur.
Point n’est besoin pour cela de montre d’or et de diamants, mais la joie d’entendre encore aux clochers de nos églises sonner les douze coups de la messe de minuit.
A vous tous, lecteurs de ces lignes, très bon Noël !

P.S :
Non, non. Monsieur Julien Dray ne fait pas partie du Club de l’Horloge ! On peut adhérer à ce club, si Henri de Lesquen veut de vous, sans même posséder une simple montre Swatch.



N.B
Yann Baly prenant quelques jours en famille et moi, tout aussi désireux de ne point trop me préoccuper de l’actualité durant cette période, je vous donne rendez-vous sur ce blog à partir du 5 janvier.
Mais si vous le souhaitez vous pourrez me retrouver le mercredi 31 décembre à 18 heures sur Radio Courtoisie pour le dernier Libre-Journal de la Réplique de l’année 2008.