vendredi 21 novembre 2008

L’honneur de trop

Ce matin sur France Inter Jean-Pierre Elkabbach recevait Simone Veil après son élection à l’Académie Française.
Ton infiniment respectueux, questions exclusivement serviles pour cette femme gavée d’honneurs. « C’est un honneur ! », reconnaît-elle. En effet ! Mais c’est un honneur sans fondement, puisqu’elle n’a jamais honoré ni promu la langue française. Il est au prix de 8 millions d’enfants innocents, de 8 millions de Français massacrés ! De l’avortement, on ne revient pas ! Cette femme qui a subi les pires atrocités de la Shoah aurait dû devenir le porte-parole de la plus grande compassion, du plus grand respect envers la vie humaine sans défense. Mais elle en a conçu, à l’opposé, une haine viscérale pour les plus petits, ceux qui n’ont que le corps et l’amour de leur mère pour les protéger.
« Lorsque je reçois une lettre agressive, …, dans un premier temps, cela m’énerve, …, puis je me demande comment je peux aider, quelle aide je peux apporter », déclara-t-elle. Mais elle ne s’est jamais demandée comment aider à la fois la mère en détresse et l’enfant.
Et l’honneur qui lui est fait va dans le sens de la conception mortifère de l’écologie mondiale actuelle. L’avortement sert à « réguler » le soi-disant trop grand nombre d’êtres humains, considérés comme des prédateurs qui nuisent à la survie de la planète.

Anne Cognac