mardi 4 novembre 2008

Jusqu’au bout de la fantastique orchestration, l’exploitation du décès de la grand-mère !

A quelques heures des résultats du scrutin, la première leçon que l’on devra tirer de la campagne électorale américaine est celle de l’existence du fantastique rouleau compresseur d’une connivence de dimension mondiale idéologico-médiatique dans l’inversion raciste.
Tous les artifices des techniques modernes de conditionnement des foules auront été utilisés pour faire ainsi triompher en politique, dans le monde occidental, le principe d’exaltation des minorités. Ce qui est en jeu, ce ne sont pas les compétences réciproques de Mac Cain et d’Obama, c’est qu’il est politiquement correct d’élire ce dernier parce qu’il est métis.
Le dernier coup en date du système de manipulation est celui de la mort de sa grand-mère, providentiellement survenue à la veille du scrutin.
Jamais décès d’une grand-maman, jusque là sans notoriété particulière, n’aura été à ce point médiatisé. L’univers entier est invité à pleurer avec celui dont on aura fait le super Big Brother du New Age.
Chez nous, en France, les médias n’auront pas consacré le millième du temps à évoquer par exemple les assassinats d’enfants dans les pires horreurs.
Cela dit, si Obama est élu, bien vite retombera l’effervescence indécente du néo-racisme. La question ne sera plus celle de sa couleur de peau, mais celle de savoir ce qu’il va faire face à la crise financière, face aux problèmes du Proche-Orient, de l’Afghanistan et face aux grands enjeux géopolitiques.
Pour nous qui avons eu pour ami et maître le grand philosophe et sociologue qu’était le métis Jules Monnerot, éminent patriote français, l’important ne réside pas dans la peau mais dans l’intelligence.