Nicolas Sarkozy, à qui rien du monde du show-biz n’est étranger, fut, on le sait, un fan de Sheila la célèbre chanteuse de « Salut les copains ! » qui donna naissance à tout un courant culturel majeur auquel succéda celui non moins grandiose de « Touche pas à mon pote ! ». Mais Nicolas, qui ne craint pas le cas échéant d’être en retard d’une mode, demeure obstinément au temps des copains, dont la ferveur est à la base de sa diplomatie originale.
Il vient donc de déclarer que Barak Obama était son « copain », tout comme Angela (Merkel) est sa « copine ».
Cela n’a bien sûr rien à voir avec la république « des copains et des coquins » c’est-à-dire celle des « Frères » que dénonçait jadis la presse antimaçonnique.
Et le temps des copains, cher à Jules Romain, n’est-ce pas tout de même mieux que le temps des camarades bolchéviques de sinistre mémoire ?
Finalement, un monde dirigé par des copains, ne voilà-t-il pas un bel idéal, n’en déplaise aux vieux dinosaures de la diplomatie compassée ?
Reste à convaincre de cela les Russes et les Chinois, les Iraniens et quelques autres encore. Mais ne désespérons pas ! Et que vienne bientôt l’ouverture des sessions de l’ONU sur l’air de « C’est ma première surprise-party » dont toute l’assemblée des copains battra des mains avant d’entonner l’hymne d’Enrico Macias « enfants de tous pays et de toutes couleurs ».
Comme l’éléphant d’Alexandre Vialatte, Nicolas Sarkozy est décidément inénarrable et voilà pourquoi Allah est grand.
Il vient donc de déclarer que Barak Obama était son « copain », tout comme Angela (Merkel) est sa « copine ».
Cela n’a bien sûr rien à voir avec la république « des copains et des coquins » c’est-à-dire celle des « Frères » que dénonçait jadis la presse antimaçonnique.
Et le temps des copains, cher à Jules Romain, n’est-ce pas tout de même mieux que le temps des camarades bolchéviques de sinistre mémoire ?
Finalement, un monde dirigé par des copains, ne voilà-t-il pas un bel idéal, n’en déplaise aux vieux dinosaures de la diplomatie compassée ?
Reste à convaincre de cela les Russes et les Chinois, les Iraniens et quelques autres encore. Mais ne désespérons pas ! Et que vienne bientôt l’ouverture des sessions de l’ONU sur l’air de « C’est ma première surprise-party » dont toute l’assemblée des copains battra des mains avant d’entonner l’hymne d’Enrico Macias « enfants de tous pays et de toutes couleurs ».
Comme l’éléphant d’Alexandre Vialatte, Nicolas Sarkozy est décidément inénarrable et voilà pourquoi Allah est grand.