lundi 23 juin 2008

Conséquences inattendues de la destruction des familles

Ahurissante nouvelle venue du Massachusetts : dans le même lycée, 17 jeunes filles de moins de 16 ans ont signé un pacte.
Elles ont décidé d’être enceintes au même moment afin d’avoir leur bébé à la même période et de les élever ensemble.
Nulle question d’amour dans ce pacte : les garçons, réduits au rôle de géniteurs, sont choisis on ne sait comment. Or, les lois du Massachusetts sont formelles : c’est un crime d’avoir des relations sexuelles avec une personne de moins de 16 ans. On comprend que les pères se fassent discrets….
On s’aperçoit rapidement que les raisons de ce comportement insensé résident dans l’absence d’amour et d’éducation vécue dans la famille. Ces jeunes filles, tellement malheureuses dans des familles désunies, déchirées, en proie au chômage, n’ont trouvé que ce palliatif pour être aimées pour elles-mêmes, sans conditions.
Dans leur esprit, seul un enfant pourra leur apporter l’affection dont elles sont privées. Mais leur jeune âge les empêche d’envisager toutes les répercussions que leur acte va engendrer, en particulier pour leur enfant, élevé lui-même sans repères.
Vouloir créer une « société des amazones », avec la fragilité psychologique que cela induit, est manifestement un cri d’angoisse à la face du monde, et de leur famille en premier.
C’est créer un cocon protecteur de toutes violences ou absences masculines. C’est l’échec total de la société sans père.
En France, le gouvernement proclame sa prise en compte de toutes les formes de famille sans distinction. Mais, le Saint-Père rappelle opportunément : « Il revient à chacun, homme et femme, de reconnaître et d'accepter son identité sexuelle. La différence et la complémentarité physiques, morales et spirituelles sont orientées vers les biens du mariage et l'épanouissement de la vie familiale. L'harmonie du couple et de la société dépend en partie de la manière dont sont vécus entre les sexes la complémentarité, le besoin et l'appui mutuels ».
Nous avons donc le droit d’être inquiets pour tous les drames humains qui pourraient advenir dans une société hédoniste où l’enfant est chosifié, d’une manière ou d’une autre.

Anne Cognac