mardi 20 mai 2008

La politique des quotas: fantastique échec de la technocratie

Pénurie de médecins, d’infirmières, de carburant, de poisson, des céréales, des pommes de terre, les médias consacrent sans cesse des émissions à une réalité et des éventualités, dans des secteurs très différents, que l’on n’envisageait même pas il y a quelques années.

Dans certains domaines, comme la santé, c’est la politique de limitation d’accès aux diplômes qui a entraîné la pénurie permettant ainsi à des professionnels étrangers de s’installer en France. Ainsi des médecins africains trouvent-ils plus agréables de venir soigner chez nous plutôt que dans la brousse ou le Sahel dont les populations sont pourtant si pauvres dans l’ordre sanitaire.

A qui fera-t-on croire qu’avec tous nos moyens informatiques et statistiques, nos connaissances démographiques, on ne pouvait pas prévoir nos besoins ?

Mais s’agit-il là d’un incroyable échec de notre science prospective ou plutôt d’une perverse politique visant à imposer une immigration jugée idéologiquement nécessaire ?

Pour ce qui est de l’énergie, on mesure aujourd’hui, ou plutôt on ne mesure pas encore, l’extrême danger d’une dépendance sans cesse accrue vis-à-vis des pays producteurs.

La France avait pourtant, il y a cinquante ans, un immense réservoir gazier et pétrolier avec un Sahara quasiment vide d’habitants non liés historiquement au pouvoir algérien que la perversion de la politique gaulliste abandonna sans contrepartie à l’Algérie dans des accords bâclés.

Pour ce qui est des céréales et autres produits agricoles, le dossier est encore plus accablant et le peuple français pourrait hélas payer très cher de n’avoir pas voulu de la politique de préservation de notre production agricole prônée notamment par le Front National avec nos talentueux amis Alexis Arette et Jean-Claude Martinez.

Terminons ce rapide examen de l’incapacité politique de la cinquième république et de l’Union Européenne avec le dossier de la pêche. Si le poisson s’est en effet raréfié, n’est-ce pas aussi et surtout parce que, faute de protection et de légitime extension du domaine de nos eux territoriales, nous avons laissé non seulement d’autres flottilles européennes pêcher sur nos côtes mais les formidables armadas russes et japonaises puiser sans aucune retenue dans une richesse qui n’était pas inépuisable.

Tout cela permet de vérifier combien l’abandon du principe fondamental de souveraineté signifiait aussi celui de la charité bien ordonnée qui, en politique surtout, doit commencer par soi-même.

Emission de la Réplique


La deuxième partie, demain 21 mai, de notre « Libre Journal de la réplique » sera principalement consacrée à la situation au Liban et au Proche-Orient en général avec son corollaire, la menace sur notre approvisionnement pétrolier.
Nous évoquerons aussi le « passage à l’Orient éternel » (la mort en langage maçonnique) du docteur Pierre Simon qui fut un très actif grand Maître de la Grande Loge de France, un philosophe maçon et le principal inspirateur de la loi Veil.