mardi 15 avril 2008

Une fois de plus, en ce début du XXIème siècle, la bonne nouvelle vient de Rome!

Les paroles de l’Internationale proclament : « Il n’est pas de sauveur suprême, ni Dieu, ni César, ni tribun ».

Quoique assez bon tribun, Silvio Berlusconi n’est sans doute pas le sauveur suprême de l’Italie. Mais je me réjouis de sa victoire. D’abord parce qu’elle s’accompagne de l’effondrement du parti communiste et de l’extrême-gauche, ensuite parce que les alliés de Silvio Berlusconi sont souvent très proches de nous que ce soit dans la Ligue lombarde en remarquable progression ou dans les organisations de la droite nationale dont j’analyserai plus attentivement les résultats.

La première leçon à tirer du soutien est que la gauche reflue lorsqu’on la combat ; et en Italie, il est vrai, cela est culturellement et médiatiquement possible et en raison aussi d’une substance catholique toujours vigoureuse.

La deuxième est que la Ligue lombarde n’a pas varié dans son refus de l’immigration et de l’islamisation et l’a au contraire durci, tirant derrière elle tout le parti de la liberté.

Je suis heureux aussi que cette valeur de liberté, si subversive, si détournée, si confisquée par la révolution ait été au cœur de la victoire de la droite.

Il y a en Italie, on le voit, un puissant mouvement du pays libre