lundi 17 mars 2008

Premières réflexions sur le scrutin d'hier.

- D’abord les bonnes nouvelles et en premier lieu celle de l’élection de Marie-Claude Bompard comme maire de Bollène !
Je crois bien que c’est la première fois dans l’histoire de la république que l’on voit ainsi dans un couple, le mari, maire d’une ville de population moyenne mais de grand patrimoine culturel et son épouse devenir à son tour maire d’une belle petite ville de 15000 habitants.
C’est pour nos amis Bompard, une nouvelle récompense justifiée de leur labeur militant au service du bien commun. Ajoutons encore que Jacques a également été réélu conseiller général. On n’a vraiment pas de quoi s’ennuyer chez eux !
La semaine dernière je m’étais également réjoui de la réélection de notre amie Marie-Christine Bignon maire de Chauffailles (Saône et Loire) et de celle à Montfermeil (Seine-St Denis) de Xavier Lemoine, très fidèle successeur de notre ami Pierre Bernard bien connu des lecteurs de Reconquête. Et voilà encore que Marie-Christine Bignon a, elle aussi, été élue conseiller général.

- Bonnes nouvelles encore que celles des échecs de François Bayrou à Pau et de Jean Glavany à Tarbes, l’un et l’autre très en pointe et très emblématiques d’une grande perversion idéologique sur la question de la laïcité.

- En revanche, à Toulouse, la victoire de Pierre Cohen va encore tristement développer l’emprise rouge sur la ville rose, de plus en plus striée, il est vrai, de la couleur verte de l’islam.

- A propos du Front National, c’est hélas sans surprise que j’apprenais la nouvelle de l’exclusion de son candidat à Calais, François Dubout, coupable de …s’être désisté pour le candidat de l’UMP afin d’éviter à sa ville un maire communiste. L’ère de Loulou la purge n’est décidément pas terminée au Front National.
J’aurais fait exactement comme notre ami Dubout et je le félicite d’avoir ainsi fait passer le sens du Bien commun, qui consiste notamment à faire partout obstacle au « communisme intrinsèquement pervers » (Pie XI), plutôt que de se soumettre à une dictature d’appareil de parti dont la finalité se brouille, la stratégie s’embrouille et les tactiques se carembouillent.
Le Front National, sur son image passée, et avec encore des militants dévoués, continuera certes dans sa longue décrépitude. Je crois depuis longtemps que le bateau est devenu ivre. Il l’est de plus en plus. Seuls les intérêts financiers coalisent encore les partisans du vieux grand timonier, et ceux de sa capitaine de fille.
A son sommet même, le petit royaume du Front National est divisé contre lui-même pour de pitoyables motivations financières et de vieux compagnons ne communiquent plus que par l’intermédiaire des avocats et des huissiers.
J’observe aussi que ses élus européens n’ont mené à ce jour depuis quatre ans, aucune action de solidarité française et chrétienne avec les peuples persécutés par le communisme et l’islam.