Le style du gouvernement Sarko est décidément très gestuel.
Dans les réunions internationales, on nous montre notre agité de l’Elysée prodiguant des embrassades vigoureuses, tapant familièrement sur l’épaule des uns, serrant le bras des autres, on le filme un peu partout tapotant les joues.
Certes, mimétisme napoléonien oblige, il aime aussi pincer les oreilles mais la ressemblance s’arrête là car Napoléon réservait parcimonieusement cela aux plus méritants de ses grognards en les passant dignement en revue au garde-à-vous.
Par moment, Zarko c’est plutôt Louis de Funès dans Rabbi Jacob. De telles manières chaleureuses ne sont pas antipathiques lorsqu’elles expriment la joie de retrouvailles sur le port avant de « taper » l’anisette avec trois merguez.
En politique, trop c’est trop, et tout le monde sent bien ce qu’il y a de factice, de surfait et même de frelaté dans ces démonstrations la plupart du temps d’ailleurs à sens unique.
Si les Américains façon Bush aiment bien eux aussi, sous les projecteurs, la jovialité hypocrite des grandes claques affectueuses, qui ne lit dans son œil d’iceberg l’irritation et le mépris que cela suscite chez un Poutine ?
On sait bien qu’à notre époque, la politique est spectacle mais nous ne désespérons pas tant de notre peuple au point de croire anéanties toutes ses capacités de bon sens et d’ironie.
Au marché Victor Hugo de Toulouse où l’on parle avec le verbe haut, j’entendais ainsi mon charcutier préféré qui vend de sublimes pâtés et rillettes de porc noir de Bigorre et qui a beaucoup de sagesse politique populaire, proférer son jugement : « C’est du guignol ! »
Et voici que je découvre ce matin les grandes embrassades de Kouchner et Delanoë dont la souple gestuelle des mouvements de bras évoquent les célèbres danseurs de la tribu des Bugis dans l’archipel des Célèbes. Elle exprime la joie du maire de Paris dans l’ouverture politique cette fois renversée de gauche vers la droite et dans laquelle s’enfonce avec délectation notre ministre des Affaires Etrangères.
J’évoquais hier la grosse rouerie de Sarkozy tentant de faire oublier avec Carla Bruni l’humiliation infligée par Kadhafi.
Aujourd’hui, c’est Bernard « Cauchemar » comme on l’appelle au Liban, lui aussi absolument nul et pitoyable dans cette affaire, qui tente de rebondir médiatiquement en la douce compagnie du cher maire des bobos de Paris.
Tout cela est, en effet, grand guignolesque.
Dans les réunions internationales, on nous montre notre agité de l’Elysée prodiguant des embrassades vigoureuses, tapant familièrement sur l’épaule des uns, serrant le bras des autres, on le filme un peu partout tapotant les joues.
Certes, mimétisme napoléonien oblige, il aime aussi pincer les oreilles mais la ressemblance s’arrête là car Napoléon réservait parcimonieusement cela aux plus méritants de ses grognards en les passant dignement en revue au garde-à-vous.
Par moment, Zarko c’est plutôt Louis de Funès dans Rabbi Jacob. De telles manières chaleureuses ne sont pas antipathiques lorsqu’elles expriment la joie de retrouvailles sur le port avant de « taper » l’anisette avec trois merguez.
En politique, trop c’est trop, et tout le monde sent bien ce qu’il y a de factice, de surfait et même de frelaté dans ces démonstrations la plupart du temps d’ailleurs à sens unique.
Si les Américains façon Bush aiment bien eux aussi, sous les projecteurs, la jovialité hypocrite des grandes claques affectueuses, qui ne lit dans son œil d’iceberg l’irritation et le mépris que cela suscite chez un Poutine ?
On sait bien qu’à notre époque, la politique est spectacle mais nous ne désespérons pas tant de notre peuple au point de croire anéanties toutes ses capacités de bon sens et d’ironie.
Au marché Victor Hugo de Toulouse où l’on parle avec le verbe haut, j’entendais ainsi mon charcutier préféré qui vend de sublimes pâtés et rillettes de porc noir de Bigorre et qui a beaucoup de sagesse politique populaire, proférer son jugement : « C’est du guignol ! »
Et voici que je découvre ce matin les grandes embrassades de Kouchner et Delanoë dont la souple gestuelle des mouvements de bras évoquent les célèbres danseurs de la tribu des Bugis dans l’archipel des Célèbes. Elle exprime la joie du maire de Paris dans l’ouverture politique cette fois renversée de gauche vers la droite et dans laquelle s’enfonce avec délectation notre ministre des Affaires Etrangères.
J’évoquais hier la grosse rouerie de Sarkozy tentant de faire oublier avec Carla Bruni l’humiliation infligée par Kadhafi.
Aujourd’hui, c’est Bernard « Cauchemar » comme on l’appelle au Liban, lui aussi absolument nul et pitoyable dans cette affaire, qui tente de rebondir médiatiquement en la douce compagnie du cher maire des bobos de Paris.
Tout cela est, en effet, grand guignolesque.