lundi 26 novembre 2007

A travers l'actualité

Nicolas Sarkozy est en Chine. Nous ne lui reprochons pas ce voyage, étant donné l’importance majeure de cet immense pays dans la vie du monde.
En revanche nous attendons de lui qu’il se rende au Tibet pour faire mémoire des exterminations génocidaires subies par ce peuple dont les chinois ont massacré plus du tiers de la population tandis qu’un autre peuple vit en exil en Inde.
Désormais il ne reste plus sous l’occupation chinoise massive qu’un résidu de peuple tibétain sans aucune liberté. Nicolas Sarkozy demandera-t-il pour eux le respect des droits de l’homme ? Nous attendons aussi qu’il s’enquière sérieusement du nombre de personnes détenues dans les camps de travail du Laogaï et de leurs conditions effroyables de détention. Accepter que la France participe l’année prochaine aux Jeux Olympiques à Pékin sans exiger la fin du Laogaï serait également une offense à la dignité humaine.
Pour le moment, notre chef de l’Etat a préféré commencer son séjour en passant en revue, comme le fit Jacques Chirac, l’armée de terre cuite accompagnant en son mausolée la dépouille de l’empereur Qin.
Les autorités chinoises ne voient que du bien à cela et sans nul doute rassureront Monsieur Sarkozy avec des paroles qui ne coûtent pas cher sur l’évolution des libertés en échange de l’implantation de toujours plus d’unités de fabrication d’Airbus dans leur pays, ce qui équivaut à un miraculeux transfert de technologie dont les Européens pourraient bien se repentir un jour.
- Le Figaro rapporte que la participation de la Syrie à la Conférence d’Annapolis sur le Proche-Orient inquiète Samir Geagea. Les Américains qui ont, depuis plus d’un demi-siècle, commis dans leur politique arabo-musulmane les erreurs les plus tragiques de conséquences pourraient bien en commettre une de plus. Elle consisterait à échanger le soutien de la Syrie à leur politique irakienne contre une acceptation de leur présence au Liban. Nous verrons vite ce qu’il va en être.
- Je me réjouis de l’échec de « l’extrême-droite » roumaine aux premières élections européennes dans ce pays. Cette « extrême-droite » jusqu’ici figurant dans le groupe du Front National à Strasbourg n’était en réalité qu’un parti national-bolchévique créé par la clique de Caucescu dont l’horreur sans fin des persécutions et abominations a été décrite notamment par Mgr Virgil Gheorgiu.
Le camarade Corneliu Vadim Tudor, chef de ce parti de nostalgiques rouges-bruns a démissionné du Parlement. La Roumanie ne s’en portera pas plus mal.
- A la suite de l’accident qui s’est produit dans cette ville et des émeutes qui ont suivi, ce jour du 26 novembre 2007 à 13 heures, sur France-Inter le journaliste Zidane (très bien informé !) annonce des événements graves la nuit prochaine à Villiers-le-Bel. Il répercute ainsi ni plus ni moins des mots d’ordre d’émeute. On peut observer que, selon les cas et les causes, les radios annoncent beaucoup ou n’annoncent pas du tout les manifestations.
Il y a d’évidence dans les médias publics comme dans les médias privés une sorte d’Etat dans l’Etat, une puissance gauchiste disposant d’un quasi-monopole d’information ou plutôt de désinformation. Les gouvernements dits de droite par peur ou par étrange connivence sont toujours restés bien passifs devant cela.